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Angers.La vidéo-verbalisation en place dès la fin du mois de septembre.

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Angers.La vidéo-verbalisation en place dès la fin du mois de septembre.

Déjà installée dans les Hauts-de-Seine à Asnières-sur-Seine, à Nice (Alpes-Maritimes) ou Échirolles (Isère), les villes sont passés aux PV par caméra. Le système de vidéosurveillance de la police municipale est désormais également utilisé pour verbaliser les automobilistes en stationnement gênant. A Angers, le service entrera en fonction dès la fin du mois de septembre.

Ce n’est pas une première en France mais la solution pourrait convenir à la Ville d’Angers, la vidéo-verbalisation, l’idée fait son chemin en tout cas du côté de la collectivité « on y réfléchit », ce que nous indiquait Jean-Pierre Chauvelon, adjoint à la ville d’Angers en charge de la sécurité, en janvier dernier.

Le projet avance et selon les services de la ville « le système devrait être mis en place dès la fin du mois de septembre », en amont l’adjoint précise qu’une campagne d’information et de sensibilisation sera mis en place auprès des riverains et des professionnels de la nuit. En tout ce sont une demi-douzaine de caméras qui seront installés Rue de la Roë, « là ou stationne des véhicules chaque soirée aux abords de la ligne de tramway, il y encore quelques jours nos agents ont verbalisé plus de 17 véhicules en une soirée »

Comment ça va marcher ? Le système sera expérimenté de nuit puis prolonger la journée si besoin.Pour les stationnements gênants constatés à l’écran, une photo de la plaque d’immatriculation sera transmise pour traitement de l’infraction. Un personnel de la Police municipal sera assermenté pour le constat ces infractions.

Et les failles ? Contacté par une radio parisienne il y a quelques temps, un avocat indiquait « au niveau de la CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés), il peut avoir une faille ».Et d’enchaîner : « une commission devait être créée sur l’utilisation des caméras vidéo, elle n’a jamais été créée. Là, manifestement, on pousse les autorités à faire de l’argent le plus rapidement possible, pour renflouer les caisses de l’Etat. Mais cela est fait de façon archaïque, sans qu’il y ait un minimum de concertation et de sécurité juridique. »

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