Charente
Chikungunya : 14 cas confirmés à Val-de-Cognac, le foyer désormais éteint
La commune de Val-de-Cognac, regroupant Saint-Sulpice-de-Cognac et Cherves-Richemont, a été touchée cet été par une épidémie de chikungunya transmise par le moustique-tigre. Selon le dernier bilan publié le 18 septembre par l’Agence régionale de santé (ARS), 14 cas autochtones ont été recensés au mois d’août. Le maire Jean-Marc Girardeau précise qu’« aucune nouvelle contamination récente » n’a été signalée et que le foyer est désormais considéré comme éteint.
Des patients toujours affectés
Selon La Charente Libre, si l’épidémie est maîtrisée, certains habitants continuent de souffrir de séquelles. Cindy, professeure de sport contaminée en juillet, témoigne : « toujours de fortes douleurs aux articulations, notamment aux pieds et aux mains ». Sous anti-inflammatoires depuis plusieurs semaines, elle confie : « C’est handicapant pour ma vie personnelle, professionnelle et sportive. Les médecins nous ont dit que ça peut durer entre six mois et un an… » Plusieurs autres riverains infectés rapportent également des douleurs persistantes.
Démoustication et nouvelles solutions
Face à la propagation du virus, une opération de démoustication a été réalisée par le conseil départemental de Charente-Maritime, compétent pour les deux Charentes. Les pulvérisations ont permis de réduire significativement la présence du moustique-tigre. Mais la municipalité entend aller plus loin. « On s’est aperçu qu’ils étaient particulièrement virulents dans certains quartiers de la commune et on a trouvé une solution qui existe déjà ailleurs », explique Jean-Marc Girardeau. Le dispositif envisagé repose sur « une sorte de gros aspirateur doté d’un liquide qui attire le moustique avant que la machine l’aspire ». Plusieurs de ces appareils pourraient être acquis, certains mis à disposition des habitants les plus exposés.
Une situation plus tendue en Dordogne
Si Val-de-Cognac semble sorti de l’épisode, la Dordogne reste en vigilance. À Bergerac, 76 cas ont été confirmés et les opérations de démoustication menées jusqu’ici n’ont pas suffi à freiner la progression du virus.