Angers
Le MEDEF Anjou inquiet interpelle les élus du département
Il leur est notamment rappelé qu’il est impératif de soutenir le mouvement permanent de création – cession – « re-création » pour ne pas aboutir à un effondrement de l’économie. « Or la fiscalité des plus-values de cessions envisagée par le gouvernement, la plus forte en Europe, bloquera à la fois la création et la cession d’activité. »indique le syndicat
Aussi, le MEDEF Anjou leur demande de soutenir : la suppression de toute rétroactivité, un abattement de 40 % sur toute plus-value et l’exonération des plus-values de cessions au-delà de huit ans, afin d’inciter au placement de l’épargne dans les entreprises.
Le syndicat patronal leur fait part de son « inquiétude quant au budget 2013 ». Il considère en effet qu’il hypothèque l’avenir à bien d’autres égards : en fragilisant les TPE-PME, en rendant « plus difficile l’accès au financement de tout investissement futur », et en « encourageant paradoxalement à préférer le licenciement à la rupture conventionnelle ».
C’est pourquoi, le MEDEF Anjou leur demande expressément de « remettre en cause ces mesures et de préparer un choc de compétitivité coût et hors-coût ».