Angers

Evacuation d’un squat à Angers. Les explications et précisions du Préfet

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Crédit AM – François Burdeyron, préfet de Maine-et-Loire

61 personnes de nationalités somalienne, roumaine et géorgienne occupaient illégalement depuis plus d’un an des locaux, aux 20 et 22 rue du Port de l’Ancre à Angers, dans des conditions de sécurité et d’hygiène qui leur sont fortement préjudiciables.
La ville d’Angers et la Société d’Aménagement de la Région d’Angers (SARA), propriétaires des lieux, ont obtenu du tribunal d’instance d’Angers, le 20 août 2013, une ordonnance d’expulsion à l’encontre de ces occupants sans droit ni titre.

Un commandement à quitter les lieux leur a été notifié le 23 août 2013. Celui-ci étant resté sans effet, les propriétaires ont demandé le 11 septembre 2014 le concours de la force publique pour l’exécution du jugement, qui a été accordé par le Préfet de Maine-et-Loire le 17 septembre 2014.
Conformément au dispositif d’accompagnement des démantèlements des campements illégaux établi par la circulaire du 26 août 2012, un diagnostic social a été établi préalablement à l’expulsion afin de connaître la situation personnelle et juridique, au regard du droit au séjour, de chaque occupant, ce qui a permis dans le cadre de l’évacuation du bâtiment, de mettre en œuvre un traitement approprié de chaque cas.

L’évacuation est intervenue ce lundi 6 octobre à 7h30. Elle a concerné 61 personnes et s’est déroulée sans incident.
A l’issue de cette opération :

5 personnes de nationalité somalienne seront hébergées de façon pérenne parce qu’elles bénéficient du statut de la protection internationale (1 réfugié et 4 bénéficiaires de la protection subsidiaire) ;
3 personnes (une femme et ses 2 enfants de nationalité géorgienne) seront hébergées temporairement dans l’attente de leur éloignement;

53 personnes (44 somaliens et 9 roumains) non éligibles à une prise en charge particulière, soit parce qu’elles se trouvent dans des situations administratives qui ne leur permettant pas de bénéficier d’un hébergement soit parce qu’elles ne révèlent pas de vulnérabilités particulières nécessitant une prise en charge ;

Dans cette dernière catégorie, 3 personnes sont convoquées à l’effet de se voir notifier une obligation à quitter le territoire.

 

François BURDEYRON
Préfet de Maine-et-Loire

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