Angers

Jean-Claude Antonini et Daniel Loiseau aux côtés des salariés de Technicolor jeudi

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Jean-Claude Antonini, président d’Angers Loire Métropole

En l’absence de projet de reprise pour Technicolor, le tribunal de Nanterre sera contraint de prononcer jeudi la liquidation judiciaire du site angevin et le licenciement sans ménagement de la totalité des 350 salariés travaillant sur le site du boulevard Birgé. L’Agglomération et la Ville d’Angers ne sauraient s’y résoudre.

Frédéric Béatse, maire d’Angers, et Jean-Claude Antonini, président d’Angers Loire Métropole, tiennent à saluer la dignité des salariés angevins :

«Nous avons perdu une bataille, mais nous n’avons pas perdu la guerre. Avec ou sans reprise, le site angevin aura un avenir industriel. Nous souhaitons tout mettre en œuvre pour faciliter une poursuite, même partielle, ou une reprise différée d’activités sur le site.

C’est la raison pour laquelle nous avons informé le tribunal de la volonté d’Angers Loire Métropole de se porter acquéreur du site et de l’appareil de production afin qu’il puisse servir aux entrepreneurs de l’électronique intéressés. Notre objectif est de créer des conditions d’accueil favorables aux entreprises de l’électronique, car la période récente a montré que les projets existent. »

Jean-Claude Antonini et Daniel Loiseau, vice-président d’Angers Loire Métropole en charge de l’économie et de l’emploi, se rendront jeudi matin à l’audience à Nanterre, afin de soutenir les salariés au nom des élus de la ville et de la communauté d’agglomération et leur dire toute notre détermination. «Quoiqu’il advienne, les dirigeants de Technicolor devront assumer leur responsabilité, et nous y veilleront.»

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