Citoyenneté

Internement des Tsiganes dans le Maine-et-Loire. François Hollande Hollande reconnait la responsabilité de la République.

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Twitter Prefet49 - Le Président de la République, François Hollande, s'est rendu ce matin sur le site de l'ancien camp d'internement de Montreuil-Bellay non loin de Saumur dans le Maine-et-Loire.

Twitter Prefet49 – Le Président de la République, François Hollande, s’est rendu ce matin sur le site de l’ancien camp d’internement de Montreuil-Bellay non loin de Saumur dans le Maine-et-Loire.

Le Président de la République, François Hollande, s’est rendu ce matin sur le site de l’ancien camp d’internement de Montreuil-Bellay non loin de Saumur dans le Maine-et-Loire.

« La République reconnaît sa responsabilité dans le drame de Montreuil-Bellay », a déclaré François Hollande qui s’est rendu sur place dans le Maine-et-Loire pour rendre hommage aux Tsiganes internés par le régime de Vichy, puis jusqu’en 1946.

C’est la première fois qu’un président de la République se rend sur le site de l’ancien camp d’internement de Montreuil-Bellay. Samedi 29 octobre, François Hollande a prononcé un hommage très attendu aux Tsiganes internés par le régime de Vichy, pendant la seconde guerre mondiale et jusqu’en 1946. « La République reconnaît la souffrance des nomades qui ont été internés », a-t-il déclaré.

Soixante-dix ans après la libération des derniers Tsiganes internés en France, leurs descendants et les associations attendent une reconnaissance officielle de leurs souffrances.

Montreuil-Bellay était le plus grand des 31 camps gérés par les autorités françaises jusqu’en 1946. Entre 6 000 et 6 500 nomades y furent internés. De novembre 1941 à janvier 1945, plus de 2 000 nomades, des Tsiganes mais aussi des sans domicile fixe de Nantes, y furent envoyés. Une centaine périrent.

L’Etat avait franchi un premier pas vers la reconnaissance de la participation de la France dans cet internement en juillet 2010, par la voix de l’ancien secrétaire aux Anciens combattants, Hubert Falco, en l’évoquant lors d’une « Journée nationale de la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l’État français ».

Un discours salué par l’ex-première dame et Angevine, Valerie Trierweiler sur Twitter

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