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Le CESER écarterait Angers d’une prochaine LGV (Ligne à Grande Vitesse) ?.

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Infographie Nexus.Le CESER écarterait Angers d’une prochaine LGV (Ligne à Grande Vitesse).

La nouvelle aurait pu faire boom, le Ceser (Conseil économique social environnemental des Pays de la Loire) dans un avis consultatif datant de 2010, écartait la Ville d’Angers d’une prochaine LGV, depuis le projet est écarté pour le moment dans l’attente de nouvelles propositions du CESER.

LE Ceser des Pays de la Loire dans ses attributions effectue des diagnostics, des analyses prospectives et avance des préconisations dans l’intérêt du développement régional, a édité en 201 une publication, qui adopté à l’unanimité de ses 95 votants proposait d’écarter la Ville d’Angers d’une probable LGV «Afin de désengorger l’axe Nantes / Angers, une ligne nouvelle, dont le coût peut être estimé entre 1,8 et 2 milliards d’euros, devra être créée, permettant de relier Sablé-sur- Sarthe, Nantes et Saint-Nazaire. Cette ligne, dont le tracé serait à étudier et à optimiser, devra rejoindre Sablé-sur-Sarthe en direct ou utiliser une emprise à proximité de l’autoroute A11. Pour Angers, la pertinence d’un raccordement devra être étudiée. Cependant cette liaison, quel qu’en soit le tracé, devra être compatible avec la préservation de la «basse vallée angevine», espace de 7 523 ha autour d’Angers, classé en «zone Natura 2000». Son positionnement devra être optimal pour éviter de nombreuses expropriations. En outre, son financement sera à prévoir dans le Schéma national des infrastructures de transports. Cette ligne nouvelle permettra un gain de temps dans la relation avec Paris et l’Europe. L’actuelle ligne deviendra alors l’axe privilégié pour la desserte par TER et par fret. » indique le rapport de 2010.

Le CESER qui reconnaît néanmoins « la saturation certaine de l’axe actuelle Angers-Nantes » « Cet axe est quotidiennement en limite de capacité dans la mesure où chaque catégorie de train : Trains à grande vitesse (TGV), trains de marchandises, Trains express régionaux (TER), circule à des vitesses différentes. Ce différentiel oblige à des dépassements fréquents : le train le plus lent s’engage sur la voie d’évitement pour laisser passer le plus rapide. Or, pour être efficaces, ces voies d’évitement, doivent être suffisamment nombreuses ce qui n’est pas le cas aujourd’hui » précise toujours la publication. Mais une autre parution du 24 octobre 2013 contredit un peu la première sans plus d’explications. « Dans la perspective d’une ligne nouvelle, la desserte d’Angers, seconde gare en importance dans la région après Nantes, doit être prise  en compte. » et dans le même temps rien ne presse.

En effet  » La révision drastique opérée par le rapport DURON dans la cadre du Schéma  National de Mobilité Durable, faisant le tri dans les projets en proposant un classement des priorités  réalisables entre 2018 et 2028 et renvoyant le reste à plus tard, a tout remis en cause. Les Pays de la  Loire se voient ainsi contraints à un réexamen de leurs projets, pour mieux réaffirmer leurs grandes  priorités. Heureusement pour l’Ouest, le chantier de la ligne à grande vitesse Bretagne-Pays de la Loire, déjà lancé, échappe au couperet. Mais, à court ou moyen-terme, d’autres dossiers, comme l’axe Nantes-Angers qui a atteint et dépasse même son seuil de saturation, devront trouver une solution, sans déroger aux exigences du développement durable. » poursuit le Ceser en octobre 2013.

En attendant les prochaines études et projets, l’association NEXUS soumet sa propre ligne ferroviaire : La ligne Sud Loire. Toujours en partant de Sablé sur Sarthe, l’axe irait vers Angers en permettant le raccord déjà existant vers Le Mans. Puis d’Angers, les voyageurs pourraient bénéficier d’une liaison vers Saumur et Tours. Ensuite, la ligne continuerait son chemin vers Cholet et le sud de Clissons. Les passagers auraient une accessibilité vers la Roche-sur-Yon, les Sables d’Olonne et La Rochelle. Enfin, le train finirait sa route à la Gare de Nantes.

« Il n’est ni moral, ni acceptable sur un plan économique et environnemental de vouloir, sacrifier,pénaliser lourdement l’ensemble de la Région, et plus particulièrement les villes de la Roche-sur-Yon, d’Angers, de Cholet, le Maine-et-Loire et la Vendée de cette opportunité d’accessibilité rapide par le rail à et depuis leurs territoires au seul motif qu’un tracé Nord Loire permettrait ungain additionnel d’accessibilité de 5 à 10 minutes à la ville de Nantes ! » conclut l’association dans un courrier au CESER de la Région des Pays de la Loire.

Entre 2010 et 2014, les choses bougeraient-elle vraiment. Une LGV avec Angers ou pas ?  Projet retoqué, Le Ceser devra rendre dans le futur, un projet qui devra plaire aux plus grands nombres et bien sûr aux angevins.

La rédaction avec Clara Bordier et Soizic Houllier 

Droit de réponse du Ceser : Le CESER réagit à l’article paru dans Angers Info du 9 décembre dernier indiquant que « le CESER écarterait Angers d’une prochaine LGV ? ».

Selon le CESER, face à la saturation de l’axe ferroviaire Nantes-Angers, il convient d’engager dès maintenant la recherche des solutions (scénarios, financements…), en étudiant et chiffrant toutes les  hypothèses. La solution retenue devra assurer la desserte d’Angers, deuxième gare de la région. Cette étude, indispensable pour amorcer le processus de réalisation, devra être inscrite dans le prochain contrat de plan Etat-Région (2014-2020), insiste le CESER dans son rapport sur les Infrastructures de transport et de communication, moteurs de développement durable.

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