Manche

Deux radars incendiés en dix minutes dans le Sud-Manche

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Dans la nuit du vendredi 7 au samedi 8 février 2025, deux radars fixes situés dans le Sud-Manche ont été incendiés à seulement dix minutes d’intervalle. Un acte qui relance les interrogations sur la recrudescence des dégradations de ces équipements de contrôle routier selon Ouest France.

Deux incendies en quelques minutes

Les faits se sont déroulés en pleine nuit. Aux alentours de 3 h 15, le radar tourelle de Bréhal, installé sur la route départementale 971 reliant Coutances à Granville, a pris feu. Dix minutes plus tard, le même scénario s’est répété à Saint-Planchers, où un autre radar automatique, positionné sur la départementale 924 (axe Granville-Villedieu), a été la cible des flammes.

Alertés rapidement, les sapeurs-pompiers des centres de secours de Bréhal et Granville sont intervenus pour maîtriser les incendies à l’aide de lances à eau. « Nos équipes ont été mobilisées pour éviter toute propagation et sécuriser les lieux », précise un représentant des secours.

Une enquête ouverte par la gendarmerie

Face à cette double attaque coordonnée, les forces de l’ordre ont immédiatement ouvert une enquête pour tenter de comprendre les circonstances exactes de ces actes. « Ces incendies n’ont apparemment rien d’accidentel », confie une source proche du dossier. L’hypothèse d’un acte volontaire est donc privilégiée.

Ces événements ne sont pas isolés : en avril dernier, deux autres radars situés dans le secteur de Granville avaient déjà été endommagés par des actes de vandalisme similaires. Ce nouvel épisode soulève des inquiétudes quant à une possible recrudescence de ces dégradations.

Une recrudescence des actes de vandalisme

Les radars automatiques sont régulièrement la cible de mécontentements, notamment de la part d’automobilistes contestant leur utilité ou leur emplacement. « Ce type de dégradation est un problème récurrent, mais il met aussi en danger la sécurité routière », rappelle un porte-parole de la gendarmerie.

L’enquête en cours devra déterminer l’identité des responsables et leurs motivations. En attendant, ces destructions entraînent une absence temporaire de contrôle sur ces axes routiers fréquentés, une situation qui pourrait impacter la sécurité des usagers.