Angers

Le ministre Benoît Hamon en visite aux Jardins du Cocagne ce matin à Angers [VIDEO]

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Crédit GF/ Le ministre de l’économie sociale et solidaire, Benoît Hamon, s’est adressé à la presse ce matin lors de sa visite à Angers aux Jardins du Cocagne.

Le ministre de l’économie sociale et solidaire est à Angers aujourd’hui, il a commencé sa journée par une visite aux Jardins du Cocagne au Min (Marché d’Intérêt National).

L’association d’insertion des Jardins de Cocagne aide des personnes en difficulté à retrouver une activité professionnelle. Il s’agit souvent de personnes isolées et en rupture de liens sociales, « à la limite de tout ». Une pédagogie adaptée est donc nécessaire afin de les aider à recréer du lien.

Cela passe par les exploitations maraichères et notamment par le tri chez les producteurs des produits qui pourront être récupérés pour l’aide alimentaire parmi ceux qui ne sont pas commercialisés. Éviter le gâchis, aider les populations en difficulté financière en leur permettant d’accéder à des produits frais tout en participant à la réinsertion des personnes restées pendant longtemps en marges de la société : voilà les actions menées par l’association.

Le ministre Benoît Hamon a salué cette activité, d’autant plus difficile en cette période de crise où le public est « plus abimé » et où le contexte économique est naturellement plus compliqué, lui aussi.

Des difficultés supplémentaires que l’économie sociale et solidaire affronte finalement avec plus de facilité que d’autres secteurs de l’économie… En effet, l’argent ne sert pas au capital mais est réinvestit directement : une logique moins « court termiste » payante puisque l’économie sociale et solidaire représente en France plus de 2,3 millions d’emplois et 10% du PIB.

Par ailleurs, Benoît Hamon a profité de cette visite pour annoncer l’une des mesures de la loi sur laquelle il travaille actuellement (loi ESS, Économie Sociale & Solidaire) et avec laquelle il espère pouvoir sauver des dizaines de milliers d’emplois. Celle-ci concerne les entreprises qui ferment faute de repreneurs, entrainant dans leur chute la disparition de 50 000 à 200 000 emplois chaque année. Des entreprises pourtant saines mais pour lesquelles il est difficile de trouver des investisseurs. C’est pourquoi il propose de créer un « droit de préférence » accordé aux salariés qui pourront racheter l’entreprise en fournissant 30% du capital. Ils obtiendront 65% des votes et pourront compléter le capital au fur et à mesure.

D’après les objectifs annoncés par le ministère, cette loi devrait être présentée au Conseil des Ministres d’ici la fin de ce trimestre.

Gabrielle FEILDEL

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