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Angers. Abdel-Rahmène Azzouzi démissionne de son poste de conseiller municipal

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La salle du conseil municipal d'Angers.

La salle du conseil municipal d’Angers.

Après Amal Houssin à Avrillé, c’est aujourd’hui Abdel-Rahmène Azzouzi, conseiller municipal d’Angers de démissionner de l’assemblée angevine.Une annonce qu’il fait dans une tribune dans le « Monde des Religions » où il dénonce « la politique islamophobe de l’État français […] et la lecture de la laïcité à géométrie variable ».

Le chef du service urologie au CHU d’Angers arrivé en 2008 au conseil municipal d’Angers, avait retrouvé les rangs de l’opposition en avril 2014. Dans sa tribune « piquante », il n’en oublie pas de mettre en cause le Préfet de Maine-et-Loire tout comme l’Etat « Devrais-je faire semblant d’ignorer la politique islamophobe de l’État français qui, premier pourfendeur de la laïcité, s’immisce en permanence dans la gestion du culte musulman pour mieux l’empêcher de s’organiser, tel que le fait le préfet Burdeyron qui privilégie la gestion du culte musulman angevin par le consulat du Maroc plutôt que par les dignitaires angevins d’obédience musulmane ? » précise t-il.

Abdel-Rahmène Azzouzi conclut « Aussi petite fut ma contribution, mon retrait n’est pas une défaite pour moi mais pour vous. À présent, je m’en lave les mains et après toutes ces années de luttes et d’avertissements sans succès, je m’en retourne à mon épouse, à mes enfants et à mes deux ânes. »

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