Charente
Charente : les viticulteurs contraints de réduire leurs vignes face à la crise

En Charente, les producteurs de Cognac doivent faire face à un marché en repli. Pour s’adapter à la baisse des ventes et aux tensions commerciales internationales, 4 400 viticulteurs ont désormais la possibilité d’arracher une partie de leurs parcelles afin d’optimiser leur production.
Une mesure pour contrer la chute des exportations
Selon Actu.fr, les exportations de Cognac sont impactées par plusieurs facteurs : la guerre commerciale entre la Chine et l’Union européenne, ainsi que la menace de nouvelles taxes douanières imposées par les États-Unis. Face à cette situation, la filière Cognac cherche des solutions pour maintenir sa compétitivité.
« Nous devons nous adapter à un marché en pleine mutation », explique l’Union Générale des Viticulteurs pour l’AOC Cognac (UGVC). C’est dans ce cadre que certains exploitants ont été autorisés à réduire leur surface viticole tout en conservant leur capacité de production sur les parcelles restantes.
Un effort financier pris en charge par les viticulteurs
Cette adaptation se fait sans soutien public : les viticulteurs doivent financer eux-mêmes l’arrachage de leurs vignes. En échange, ils peuvent maintenir leur volume de production en optimisant leurs parcelles conservées. Cette mesure vise à rationaliser les coûts tout en garantissant la qualité du Cognac.
« Il s’agit d’une stratégie pour préserver notre rentabilité malgré la conjoncture difficile », souligne un producteur local.
Un avenir incertain mais des négociations en cours
Les viticulteurs conservent néanmoins le droit de replanter des vignes sur les parcelles arrachées pendant une période de cinq ans. Des discussions sont actuellement en cours pour prolonger cette durée et offrir plus de flexibilité aux exploitants.

 
																	
																															 
									 
																	 
									 
																	 
									 
																	 
									 
																	 
									 
																	 
									