Citoyenneté

Bidonvilles à Angers. L’Etat et l’agglomération mettent en place une zone d’accueil temporaire avec des « logements dignes et légaux »

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REUTERS/Bogdan Cristel

Près de 500 Roms vivent dans des bidonvilles à Angers et dans son agglomération . Devant l’ampleur du phénomène, l’État et Angers Loire Métropole ont mis en place « un site temporaire d’insertion », avec mise à disposition d’un bungalow et d’un accompagnement social.

C’est un sujet tabou auquel s’attaque l’État. Selon les chiffres communiqués, 500 Roms, la plupart venus de Roumanie, vivraient dans des abris de fortune à Angers (Nozay), Trélazé ou encore Verrières en Anjou. Des enfants, des femmes et des personnes âgées, le plus souvent installés dans des cabanes de bric et de broc, bâties en bois, en tôles et en plastiques. Le plus souvent sans eau ni électricité et dans le plus grand dénuement, sans droit ni titre. La plupart travaille néanmoins dans le secteur horticole sur l’agglomération.

Aussi, l’agglomération angevine et l’Etat ont mis en place une zone temporaire d’accueil pour les familles qui le souhaitaient. Des bungalow sont mis à disposition moyennant un loyer et un accompagnement social est mis aussi en place.

51 personnes dont 31 mineurs ont rejoint le site d’accueil avec ses 12 bungalow. A terme se seront 18 logements qui seront mis à disposition.

Deux familles ne répondant pas aux critères de sélection ou ne souhaitant pas emménager dans la zone d’accueil ont été priés de quitter le bidonville de la zone de Nozay en application d’une décision de justice

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