Angers : Une cérémonie empreinte d’émotion pour la Journée nationale d’hommage aux victimes du terrorisme

Ce mardi 11 mars 2025, place de la Paix à Angers, une cérémonie pleine de recueillement et d’émotion s’est tenue dans le cadre de la Journée nationale d’hommage aux victimes d’attentats terroristes. En présence du préfet Philippe Chopin, d’autorités civiles et militaires, des familles de victimes et de nombreux jeunes, cet hommage a été marqué par des prises de parole puissantes et des moments solennels.

Un hommage entre mémoire et résilience

La cérémonie a débuté par une minute de silence, rendant hommage aux victimes du terrorisme, passées et récentes. Le préfet Philippe Chopin, dans son discours, a rappelé la nécessité de « préserver les valeurs républicaines et de ne jamais céder à la terreur ». Il a également évoqué Charly Hebdo ou Samuel Paty et Dominique Bernard, enseignants assassinés dans des attentats islamistes, ainsi que d’autres attaques qui ont récemment frappé la France et le monde.

Dans un moment fort de la cérémonie, un journaliste d’Ouest France a partagé la lettre ouverte d’un confrère ayant perdu un être cher lors d’une attaque terroriste. Son message, plein de dignité et de force, a profondément touché l’assemblée : « Ils ont touché à ma famille, mais je ne céderai pas à la haine, car je ne m’abaisserai pas à leur niveau. »

Une Marseillaise réinventée par la jeunesse angevine

L’un des instants les plus marquants de cet hommage a été l’interprétation d’une version revisitée de La Marseillaise, écrite et déclamée sous forme de slam par des lycéens angevins. Remplaçant « aux armes » par « aux larmes », ils ont livré un texte poignant, exprimant à la fois douleur et espoir, refus de la haine et engagement pour un avenir de paix.

Dans la continuité de cet hommage, une chorale de collégiens a entonné l’hymne national dans sa version traditionnelle, clôturant la cérémonie sur une note solennelle et unie.

Un message de paix

Au-delà du souvenir et du deuil, cette cérémonie a été un message de résistance collective. Les familles des victimes, chaleureusement saluées par l’assemblée, ont rappelé que malgré la douleur, la haine ne devait pas l’emporter.

Ce 11 mars 2025 restera un moment fort pour la ville d’Angers et ses habitants, témoignant d’une volonté commune de ne pas oublier et de continuer à défendre les valeurs de liberté et de fraternité face à la barbarie.

Amaury Lemoine