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Coronavirus. Suspicion de cas à Valeo Angers, l’entreprise poursuit son activité, un syndicat menace d’exercer son droit de retrait.

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Usine Valeo d’Angers, équipementier automobile. ©Berti HANNA/REA

Des doutes subsistent au sein de l’Usine Valéo à Angers sur des cas de COVID-19 (coronavirus). L’activité de l’entreprise se poursuit, mais la CGT menace d’exercer un droit de retrait face à cette situation.

1500 salariés travaillent dans l’usine à Angers chez ce sous-traitant automobile qui fabrique des phares. Parmi les salariés, quelques cas présentent des signes de coronavirus.

« C’est le cas ce week-end de deux salariés qui ont été priés de retourner à leur domicile par l’entreprise », rapporte un syndicaliste

Sur certains postes, les salariés sont “touche touche” et ne peuvent respecter la distance d’un mètre minimum, explique le syndicaliste. « C’est de là, que les gens de l’équipe de nuit se sont inquiétés et on dit : nous on veut partir » rapporte France 3.

« Nous on demande à ce que les gens rentrent chez eux et se confinent comme le veut le gouvernement », poursuit le syndicaliste.

Réunis hier en Comité social et économique (CSE), le syndicat a indiqué un droit d’alerte et un droit de retrait que lui oppose la direction en indiquant qu’il faut “une date de fin.” et selon l’entreprise “c’est au volontariat, vous décidez, vous faites ce que vous voulez, si vous voulez rentrer ou pas” rapporte le syndicaliste. L’entreprise ne serait pas dans l’optique de fermer son établissement.

Interrogée, l’UD-Dirreccte de Maine-et-Loire indique ne pas avoir été saisie concernant un droit d’alerte et de retrait chez Valéo.

Des salariés d’autres sites en France, exigent également la fermeture de leur usine.

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