Un conducteur relaxé faute de preuves suffisantes

Le 8 décembre 2024, aux abords du centre de détention d’Argentan (Orne), une équipe cynophile de la police repère un véhicule stationné. Lors de la fouille du véhicule, trois sachets de résine de cannabis, pour un total de près de 100 grammes, sont retrouvés dans la boîte à gants selon Ouest France. Le conducteur est immédiatement entendu par les forces de l’ordre.

Un prévenu qui nie toute implication

Interrogé, l’homme explique que la voiture appartient à un ami et qu’il ignorait la présence de stupéfiants à l’intérieur du véhicule. Il précise que son fils est détenu à la prison d’Argentan depuis 2023, mais que ce dernier n’est pas impliqué dans des affaires liées aux stupéfiants.

Une enquête jugée incomplète

Lors de l’audience correctionnelle du mardi 18 mars 2025, le substitut du procureur, Sébastien Chesneau, a souligné les lacunes de l’enquête. « L’enquête n’est pas très complète. Le propriétaire du véhicule n’a pas été entendu, ni même recherché. Sur la tentative de remise à un détenu, on n’a aucune certitude. Pour l’acquisition et la détention de stupéfiants, même chose. Il y a une quantité significative de stupéfiants empaquetés. Encore faut-il qu’il y ait un élément intentionnel. Je ne le perçois pas. »