Culture

Que va devenir le site des Ardoisières à Trélazé ? L’agglo d’Angers se penche sur la question

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Le Parc des Ardoisières de Trélazé – Crédit Hika

Longtemps cœur battant de la production d’ardoise en France, le site des Ardoisières de Trélazé entre dans une nouvelle phase de son histoire. Fermé en 2014 après des siècles d’exploitation du schiste ardoisier, ce lieu chargé de mémoire n’a pas été abandonné pour autant. Aujourd’hui, Angers Loire Métropole souhaite aller plus loin dans la valorisation de ce patrimoine industriel unique.

Déjà transformé en un vaste parc naturel ouvert au public, le site offre des sentiers de promenade où nature et histoire se rencontrent. L’aménagement a permis de préserver la mémoire des anciens ouvriers tout en favorisant le développement de la biodiversité locale. Mais ce n’est pas fini : l’agglomération veut désormais approfondir les connaissances sur ce site emblématique et obtenir une reconnaissance officielle de son importance patrimoniale.

Pour y parvenir, un comité scientifique a été mis en place et sera présenté aujourd’hui, en lien avec les communes de Trélazé et Saint-Barthélemy-d’Anjou, les services de l’État et des associations locales. Ce groupe de travail aura pour mission de mieux documenter l’histoire du lieu, de collecter des témoignages, et de proposer des actions pour renforcer sa mise en valeur. L’objectif : obtenir un label officiel qui reconnaîtrait la richesse culturelle et mémorielle des Ardoisières.

Entre passé industriel et avenir patrimonial, les Ardoisières continuent donc de faire parler d’elles. Et c’est tant mieux : ce lieu, qui a façonné l’histoire de toute une région, mérite d’être préservé et transmis aux générations futures.

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