Charente-Maritime
Le chef de la police municipale du Bois-Plage-en-Ré porte plainte contre le maire

Trois agents municipaux sont également visés dans une seconde plainte pour écrits mensongers et diffamation. DR
Le chef de la police municipale du Bois-Plage-en-Ré a porté plainte contre le maire de la commune et plusieurs agents municipaux. En cause : des accusations de harcèlement, de diffamation et d’écrits mensongers, sur fond de tensions après une mise à pied disciplinaire. L’affaire secoue cette commune tranquille de l’île de Ré.
Une plainte lourde de conséquences
Le 1er avril 2025, le chef de la police municipale du Bois-Plage-en-Ré (Charente-Maritime) a décidé de saisir la justice. Il accuse le maire Gérard Juin et deux de ses adjoints de harcèlement et de diffamation publique envers un dépositaire de l’autorité publique nous informe La Nouvelle République. Trois agents municipaux sont également visés dans une seconde plainte pour écrits mensongers, d’après les informations du journal Sud Ouest publiées le 14 avril.
Une sanction disciplinaire contestée
Ces plaintes interviennent quelques semaines après un conseil de discipline, organisé le 17 février. À l’issue de cette réunion, le maire avait infligé au chef de la police municipale une mise à pied de six mois, dont deux avec sursis. Gérard Juin avait alors défendu sa décision en déclarant qu’elle était « juridiquement entendable » et « fondée sur des faits ».
Un soutien qui s’organise
L’affaire ne laisse pas la population indifférente. Une pétition en ligne a été lancée en soutien au policier. Elle avait déjà recueilli 194 signatures au 14 avril.
Le représentant syndical Fouad Ben Saad, membre de Force Ouvrière (FO) en Charente-Maritime, soutient fermement le chef de la police. Selon lui, « une douzaine de griefs » justifiant la sanction auraient été « démontés point par point ». Il affirme également avoir réuni des attestations d’élus de la majorité municipale et d’agents communaux qui remettent en cause la véracité des documents à l’origine de la procédure.
Contactés par les médias, ni le plaignant ni le maire n’ont souhaité commenter davantage ces procédures judiciaires.