Politique

Angers : Du mouvement au Conseil départemental

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Montage TB – (De gauche à droite) Grégory BLANC et Christian GILLET.

Ce matin avait lieu l’assemblée du conseil départemental. Un département qui réorganise son exécutif déjà bien chamboulé ces derniers mois. Maintenant que le président ait exclu de démissionner pour le moment, il est maintenant question d’un élargissement de sa commission permanente.

Il était question en ouverture de ce conseil départemental de l’élargissement de la commission permanente. Pour le président du département qui reste en place, la société est figée et de plus en plus inégalitaire, il déclare à ses collègues du département qu’ « il faut bouger. Il nous faut être agile, être hyperactif. ». Il souhaite rappeler également à ses conseillers que « le contexte de 2019 n’est plus le même que celui de 2015. ». Si le contexte évolue, il est également question des exigences citoyennes : « Les récentes manifestations sont l’expression du malaise de nos concitoyens en perte de repère et de boussole ». Christian Gillet conclut son introduction en évoquant un département qui doit être solidaire, proche de la jeunesse, sensible à l’équité territoriale et au développement durable. « Plus que jamais un objectif, ce sera notre réussite. » conclut-il sur ces mots.

Le leader de l’opposition, Grégory Blanc prend la parole pour dénoncer auprès du Président « une session que nous n’avons pas demandé ». L’opposition regrette « un ordre du jour bien maigre » et fustige le projet de mandature qui semble ne pas changer « Est-ce-qu’il y a que chez nous que ça se passe ainsi ? ». « Si rien ne change dans la politique du département, pourquoi dépenser plus dans la permanence ? ».

La réponse de Christian Gillet n’a guère tardé. « Je constate que vous n’avez pas de mémoire » déclare t-il à son principal opposant. Ce dernier ayant jugé cet événement imprévu. Le Président lui rappelle qu’il « souhaitait un éxécutif réduit pour l’élargir à la suite de la loi NOTRe » appliqué au cours du mandat. Il informe également que « la Loi n’a pas anticipé le fait que le conseil départemental était élu pour 6 ans ». Nooruddine Muhammad, élu de la majorité prend la défense de la politique menée en souhaitant « porter haut les marqueurs que nous allons porter en fin de mandature » et adresse un tacle sec au leader de l’opposition « Si nous sommes à la comédie du pouvoir, vous concourrez alors pour un César ». Une ouverture assez houleuse qui divise encore davantage majorité et opposition dans les nouvelles organisations départementales.

En bref :

Le bilan du Fonds d’Appui aux politiques d’insertion a été discuté ce matin. Majorité et opposition se sont accordés sur une bonne dynamique par rapport aux autres départements et à la moyenne nationale. Cependant, la stagnation des bénéficiaires du RSA ne satisfait pas les élus du département. « Nous devons viser collectivement la sécurisation des emplois », demande Jocelyne Martin à l’assemblée.

À l’occasion d’une séance exceptionnelle, lundi 29 avril à midi, les élus départementaux ont ainsi procédé à un élargissement de la gouvernance du conseil. Ils ont ainsi nommé Régine Brichet septième vice-présidente. En parallèle, six nouveaux conseillers départementaux sont devenus membres de la commission permanente : Guy Bertin, Véronique Goukassow, Marie-Paule Chesneau, Hervé martin, Jocelyne martin et Jean-Paul Pavillon.

« Ce remaniement technique, a poursuivi Christian Gillet, aura pour atout de pouvoir disposer d’un échelon de décision élargi qui permettra de renforcer, dans le sens de l’intérêt général, le travail collectif et constructif qu’il nous faudra conduire jusqu’au terme de cette mandature, dans deux ans. »

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