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Vienne : une saisie de 300 chiens et chats dans un élevage professionnel du Civraisien

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Image d’illustration. Une saisie de 300 chiens et chats dans un élevage du Civraisien (Vienne).

Lundi 13 mai 2024, une opération de grande envergure a été menée dans un élevage professionnel du Civraisien. Cela marque une intervention significative contre la maltraitance animale, annonce le parquet de Poitiers.

Des conditions de vie non conformes

Ce sont des soupçons de maltraitance persistants qui ont déclenché cette opération. Ces derniers ont conduit les autorités à agir fermement contre un élevage, du Sud-Vienne, dans lequel près de trois cents animaux étaient détenus. D’après Centre Presse, « Les investigations menées révélaient que les conditions d’hébergement des quelque trois cents animaux détenus au sein de cet élevage apparaissent non conformes aux prescriptions exigées par la réglementation », exprime Cyril Lacombe, procureur de la République de Poitiers, ce mercredi 15 mai. 

Les animaux placés sous la garde de la SPA de Paris

Agissant sur la base de signalements récurrents, les autorités, en collaboration avec la gendarmerie de Civray, la division maltraitance de l’office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique, ainsi que la direction départementale de la protection des populations de la Vienne, ont procédé à une saisie conservatoire des animaux. Ces derniers ont été confiés à la Société Protectrice des Animaux (SPA) de Paris, sous la supervision de vétérinaires, et non aux refuges locaux.

Risque de maladies contagieuses

Un communiqué officiel souligne la présence de plusieurs maladies contagieuses parmi les animaux saisis. Cette information met en évidence les dangers auxquels ils étaient exposés dans leur environnement précédent.

Ouverture d’une enquête pour maltraitance animale

Le parquet a ouvert une enquête pour « maltraitance envers un animal domestique ou captif par un professionnel », une infraction passible d’une peine maximale d’un an de prison et de 15 000 € d’amende. L’entreprise responsable de l’élevage pourrait ainsi faire face à une fermeture définitive, ou temporaire, d’une durée pouvant aller jusqu’à cinq ans, tandis que les animaux saisis pourraient lui être retirés.