Agriculture

« Herbe éléphant » ou comment améliorer naturellement la qualité de l’eau dans la Vienne

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Dans la Vienne, certaines Aires d’Alimentation des Captages (AAC), restent vulnérables aux pollutions par les nitrates et les pesticides. Pour améliorer la qualité de l’eau, les agriculteurs du département plantes des miscanthus ou « herbe à éléphant ».

Comment préserver l’eau ? Dans le cadre d’une politique de reconquête de la qualité de l’eau, la Ville de Poitiers se lance dans le développement de cultures favorables à la qualité de l’eau sur les aires d’alimentation de captage, pour développer des débouchés locaux, dans le département de la Vienne.

Ainsi, plusieurs agriculteurs ont été sélectionnés, à la suite d’un appel à candidatures, pour développer cette volonté d’améliorer la qualité de l’eau. Depuis mai dernier, ils ont précédé à la plantation de 23 hectares de miscanthus, une plante utilisée principalement comme biomasse énergie (pour le chauffage) ou comme paillage (pour les parterres de fleurs ou en élevage quand il est dépoussiéré).

Miscanthus, ou autrement appelé « herbe à éléphant »

Miscanthus. Cette plante à plusieurs avantages : elle ne nécessite aucun apport d’engrais ou de produit phytosanitaire, elle se plante une seule fois pour une durée de 15 à 20 ans et assure sa pérennité grâce à ses tiges souterraines, remplies de réserve alimentaire, elle présente un intérêt majeur pour la qualité des ressources en eau grâce à sa forte capacité de rétention de l’azote, elle préserve la faune, limite l’érosion des sols et rejette peu de CO2, et enfin, elle permet donc des valorisations diverses et variées : litière animale, paillage horticole, biocombustible…

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