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Un bien meilleur résultat pour le groupe angevin Remy Cointreau

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Photo d’archives du logo de Remy Cointreau photographié à la distillerie à Saint-Barthelemy-d’Anjou. /Photo prise le 8 février 2019 à Saint-Barthelemy-d’Anjou, France/REUTERS/Stéphane Mahé

Le groupe de spiritueux angevin Rémy Cointreau, qui s’attends à une baisse de ses ventes au premier semestre, en particulier aux Etats-Unis, a réitéré jeudi sa confiance en un rebond sur le reste de son exercice financier après avoir fait état d’un bénéfice d’exploitation annuel record.

Le directeur général Éric Vallat a déclaré aux analystes qu’il était confiant quant à un rebond au second semestre, la société étant bien placée pour bénéficier de tendances telles que la « premiumisation », avec des consommateurs qui boivent moins mais mieux, et l’élaboration de cocktails à domicile.

Le producteur de Cognac mais aussi du Cointreau fabriqué près d’Angers (Maine-et-Loire) a réitéré sa prévision de ventes organiques stables pour l’exercice 2023-2024, avec une rentabilité stable, pour refléter une demande américaine plus faible et des comparables élevés.

A la Bourse de Paris, le titre Rémy Cointreau reculait de 0,38% à 11h57 GMT après avoir pris jusqu’à 6% dans les premiers échanges.

Aux États-Unis, où le groupe a augmenté ses prix en avril, ses marques sont également confrontées à la concurrence de la demande soutenue de tequila, a déclaré Éric Vallat.

La tequila fait partie des catégories que Rémy Cointreau pourrait envisager d’acquérir si les prix se normalisent, a-t-il ajouté.

Rémy Cointreau s’attend à ce que le chiffre d’affaires du groupe diminue fortement au cours du premier semestre en raison d’une « très forte » baisse des ventes aux États-Unis. Le groupe s’attend ensuite à un rebond sur ce marché au second semestre, combiné à une forte hausse en Chine et dans le reste du monde.

Pour le seul premier trimestre, les ventes du groupe devraient chuter d’environ 35% sur une base organique, avant de s’améliorer séquentiellement, a précisé le directeur financier Luca Marotta. Au cours de l’exercice clos le 31 mars 2023, la forte demande en Chine et aux États-Unis, ainsi que la maîtrise des coûts, ont fait grimper le bénéfice d’exploitation de 16,2% en données organiques, pour atteindre le chiffre record de 429,6 millions d’euros. Ce résultat est supérieur aux attentes, les analystes ayant tablé sur une hausse de 14,4% selon un consensus établi par la société. Les ventes du groupe déjà publiées se sont établies à 1,55 milliard d’euros, marquant une hausse organique de 10,1%.

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