Politique
Maine-et-Loire : Patrice Renard reconduit à la tête du Parti Radical

Le Parti Radical de Maine-et-Loire a tenu son assemblée générale annuelle ce mardi 27 mai 2025. Sans surprise, Patrice Renard, ancien élu municipal à Baugé-en-Anjou, a été réélu président de la fédération départementale pour un quatrième mandat consécutif.
Entouré de ses fidèles collaborateurs, dont le trésorier Cyrille Guillot, Patrice Renard poursuit donc une mission entamée il y a plusieurs années, avec la volonté affichée de « défendre une ligne humaniste, républicaine et laïque », dans un paysage politique local marqué par une fragmentation croissante.
Si le Parti Radical reste discret dans les urnes et dans les médias, ses responsables rappellent régulièrement son ancrage historique : fondé en 1901, il revendique être le plus ancien parti politique de France. Aujourd’hui, il participe à la majorité présidentielle à l’échelle nationale et se targue d’un rôle actif dans l’élaboration de plusieurs textes législatifs, à l’Assemblée comme au Sénat.
« Nous ne faisons pas de bruit, mais nous faisons du travail de fond », souligne un militant présent lors de l’assemblée. Dans les rangs du parti, on cite régulièrement le Manifeste radical, remis à jour, comme preuve d’un engagement constant sur les grandes priorités contemporaines : la défense de la laïcité, l’écologie pragmatique, et la lutte contre le repli identitaire.
Localement, les radicaux affirment leur soutien à la majorité départementale et à Christophe Béchu, maire d’Angers devenu ministre de la Transition écologique. Leur ambition : peser davantage dans les conseils municipaux lors des prochaines échéances électorales, avec des élus « modérés, constructifs et ouverts au dialogue ».
Conscients de leur faible visibilité face aux partis plus structurés ou plus bruyants, les responsables radicaux misent sur le temps long. « On préfère débattre sur les idées que réagir à chaud », glisse Patrice Renard. Une posture à contre-courant de l’immédiateté qui caractérise souvent la vie politique actuelle — mais aussi un pari risqué, à l’heure où les discours simples et radicaux séduisent de plus en plus d’électeurs.