Environnement

Nicolas Hulot : « Il faut redonner ses lettres de noblesse à l’écologie »

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Crédit Thomas Baritaud – (De gauche à droite), Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique et solidaire et Matthieu Orphelin, candidat sur la 1ère circonscription de Maine-et-Loire.

Mercredi 7 juin, Nicolas Hulot est venu soutenir les candidats d’En Marche dans le département à l’hôtel Mercure, au Lac de Maine, à Angers. L’occasion pour le ministre de la Transition écologique et solidaire de revenir sur son entrée dans le gouvernement et son soutien au président de la République.

Les candidats aux élections législatives de la République en Marche étaient presque tous là pour l’arrivée de Nicolas Hulot : Matthieu Orphelin (1ère circonscription, ancien porte-parole de la fondation Nicolas Hulot), Stella Dupont (2e circonscription), Anne Barrault (3e circonscription), Laëtitia Saint-Paul (4e circonscription), Denis Masseglia (5e circonscription), Nicole Dubré-Chirat (6e circonscription) et Philippe Bolo (7e circonscription).

L’actuel ministre et son ancien porte-parole ne pensaient pas un jour se retrouver dans cette situation, l’un ministre d’État et l’autre candidat aux élections législatives; « j’aurai pas parié lourd sur cette hypothèse. » plaisante Nicolas Hulot. « Nous avons choisi les uns et les autres l’espoir plutôt que le désespoir. » fait référence l’actuel ministre à l’élection présidentielle .

Le ministre de la Transition écologie et des solidaire explique son soutien au président de la République. « Il y a un rabattage des cartes. Les clivages restent pertinents, mais il y a un moment il faut se retrouver sur l’essentiel. » justifie Nicolas Hulot.

Il avait refusé le poste de ministre sous Chirac, Sarkozy et Hollande, selon lui avec Emmanuel Macron, c’est différent. « Je sens que pour une fois on peut faire preuve d’intelligence collective et se retrouver sur l’essentiel, c’est ce que je sais intimement, et c’est l’espérance dans l’élection d’Emmanuel Macron. Nous avons une énorme responsabilité qui est de ne pas décevoir cette espérance. Ou on va gagner tout ensemble ou on va perdre ensemble ». 

« C’est pour ça que je n’ai pas refusé d’emblée ce poste, car il s’est passé quelque chose dans le pays. Et il faut cultiver cet espoir, mais maintenant il faut aussi l’incarner et le réaliser. » lance Nicolas Hulot.

L’écologie, un « enjeu de civilisation » 

La venue du ministre natif de Lille était programmée pour lundi, mais le retrait de Donald Trump sur l’accord de Paris sur le climat a forcé Nicolas Hulot a être rappelé à l’Elysée. Le choix du président américain est fustigé par le ministre d’État :  » Le message de Donal Trump humilie les hommes, les femmes et enfants qui subissent les changements climatiques qu’ils n’ont pas provoqués et à qui on fait en sorte un bras d’honneur en disant « Débrouillez-vous ! » 

Nicolas Hulot souhaite mettre l’écologie au coeur des réformes du président de la République. Pour lui, « l’écologie, c’est la modernité dans toute sa dimension, parce que cela nous oblige à combiner le long terme et le court terme. » mais l’écologie c’est aussi « être radical en humanité, c’est-à-dire mettre de l’humain partout. » explique Nicolas Hulot.

Il souhaite accomplir sa mission au sein du gouvernement, en redonnant ses « lettres de noblesse » à l’écologie : « J’espère que dans le peu de temps que je vais passer dans ce ministère, nous allons replacer l’écologie, on va pouvoir replacer cet enjeu comme presque un enjeu de civilisation, les mots peuvent sembler grandiloquents, mais ils sont à la hauteur de l’enjeu. » 

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