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La NASH, la maladie du SODA ou de la malbouffe, c’est quoi ?

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DR – La « NASH », pour stéatose hépatique non alcoolique en anglais (Non Alcoholic Steatotic Hepatitis) est un véritable fléau et inquiète. La maladie du “SODA”est une inflammation du foie, difficile à diagnostiquer, qui peut se transformer en cirrhose, sans lien avec la consommation d’alcool. Elle toucherait en silence 10% des Français. Découverte de cette pathologie au lendemain de la 1ère Journée Internationale de la NASH qui n’épargne pas les angevins.

La « NASH », pour stéatose hépatique non alcoolique en anglais (Non Alcoholic Steatotic Hepatitis) est un véritable fléau et inquiète. La maladie du “SODA”est une inflammation du foie, difficile à diagnostiquer, qui peut se transformer en cirrhose, sans lien avec la consommation d’alcool. Elle toucherait en silence 10% des Français. Découverte de cette pathologie au lendemain de la 1ère Journée Internationale de la NASH qui n’épargne pas les angevins.

Qu’est-ce que la NASH et pourquoi l’appelle t-on la maladie du SODA ou de la malbouffe ?

Cette nouvelle épidémie, liée en partie à la montée de l’obésité et du diabète inquiète, aucun médicament n’existe pour le moment pour la soigner, seul une transplantation du foie est nécessaire en cas de NASH avéré. Pierre Ménès, le chroniqueur de Canal Football Club a permis de faire la lumière sur cette maladie, Une double greffe – foie et rein – en décembre 2016 l’a sauvé in extremis.

Comment découvre t-on les symptômes?

Si un bilan hépatique perturbé peut alerter, les premiers signes ne se manifestent qu’après de longues années, lorsque la maladie est à un stade avancé. Fatigue, douleurs abdominales ou encore nausées peuvent alors faire leur apparition.

Comment se soigne t-elle ?

Changer son mode de vie, en adoptant une alimentation équilibrée, faible en sucre et en graisse, mais aussi en pratiquant une activité physique.

Lorsque la maladie est installée, il n’y a plus qu’une seule issue : la greffe de foie, comme pour le chroniqueur Pierre Ménès, une double greffe – foie et rein – en décembre 2016 l’a sauvé in extremis. Mais la recherche médicale travaille au développement d’un médicament contre la NASH.

Genfit, une bio-tech basée à Lille semble avoir de l’avance sur les autres laboratoires : Elafibranor, leur médicament contre la stéatohépatite non-alcoolique, est actuellement évalué dans l’essai clinique de phase 3.

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