Culture

Un archéologue du Département de Maine-et-Loire étudie la charpente de Notre-Dame

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Notre Dame de Paris en proie aux flammes, le lundi 15 Mai.

Le 15 avril 2019, la cathédrale Notre-Dame de Paris était victime d’un terrible incendie suscitant une émotion particulièrement vive au sein de la population. Suite à ce sinistre, et pour mieux comprendre l’histoire de cet édifice et de ses différentes phases de construction, près de 200 scientifiques ont été mobilisés pour apporter leur expertise. Parmi eux, un angevin, Jean-Yves Hunot, qui intervient au nom du Pôle archéologie de la Conservation départementale du patrimoine de Maine-et-Loire.

Les images sont encore dans toutes les mémoires, et elles ont fait le tour de monde. Le 15 avril 2019, l’un des moments les plus emblématiques du patrimoine français était dévasté par un incendie. Sauvée de justesse, la cathédrale fait actuellement l’objet d’un chantier de reconstruction hors normes.

Très rapidement, une équipe d’environ 200 scientifiques issus d’une cinquantaine de laboratoires a été constituée sous l’égide du Ministère de la Culture et du CNRS. Ces spécialistes ont été répartis en huit groupes différents, avec pour mission de mieux comprendre l’histoire de l’édifice et les phases successives de sa construction. C’est la première fois qu’une étude d’une telle ampleur est menée.

L’archéologue angevin Jean-Yves Hunot, du Pôle archéologie de la Conservation départementale du patrimoine, a été sollicité pour participer à ce travail d’expertise dans le groupe Bois et charpente. Ce spécialiste des édifices médiévaux est déjà intervenu sur des monuments comme la Collégiale Saint-Martin à Angers ou l’abbaye royale de Fontevraud.

Les 80 chercheuses et chercheurs du groupe Bois et charpente tentent de reconstituer une sorte de puzzle géant à partir des bois carbonisés de la charpente qui ont pu être récupérés : ils peuvent ainsi recueillir de précieuses informations sur les techniques utilisées et sur les différentes phases de construction. Ils devraient également pouvoir en savoir un peu plus sur les arbres utilisés ou sur l’approvisionnement du chantier de la cathédrale.

Cette expertise, qui accompagne les travaux de restauration, est d’autant plus pertinente qu’il n’existe en effet que très peu d’écrits fiables sur la construction de l’édifice.

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