Vienne

Vivonne : un détenu tué en cellule, l’agresseur avait exprimé des pensées suicidaires

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Le détenu mis en examen pour le meurtre de son codétenu, jeudi 19 juin 2025, au centre pénitentiaire de Poitiers-Vivonne, avait déjà manifesté des troubles psychologiques, dont des pensées suicidaires, selon les déclarations du député de la Vienne, Sacha Houlié.

Une attaque violente et un profil instable
Âgé de 33 ans, l’agresseur présumé, incarcéré pour violences intrafamiliales, a attaqué son codétenu avec un morceau de verre. La victime n’a pas survécu à ses blessures. Après les faits, l’auteur a d’abord été interné dans une unité médico-psychologique, avant d’être placé en garde à vue, puis mis en examen pour meurtre le dimanche 22 juin.

Un manque de suivi psychiatrique pointé
Le député Houlié a précisé que le détenu ne présentait pas d’antécédents psychiatriques reconnus, mais avait connu une « instabilité psychologique » en détention, ce qui n’est « pas rare » selon lui.

Un surveillant CGT a critiqué un manque de prise en charge adaptée, soulignant que l’accès au quartier médico-psychologique se fait uniquement sur demande des détenus eux-mêmes, ce qui laisse certains profils vulnérables en détention classique selon Ici France Bleu.

Du renfort annoncé
En réponse à ce drame, Sacha Houlié annonce le recrutement de 10 à 12 agents pénitentiaires supplémentaires d’ici le 1er juillet, afin de renforcer la sécurité au centre pénitentiaire de Vivonne, déjà fortement surpeuplé (529 détenus pour 305 places au 1er mai).

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