La Rochelle : trois dauphins s’installent dans un bassin du Vieux-Port

Depuis mardi soir, trois dauphins ont élu domicile dans les bassins du Vieux-Port de La Rochelle. Initialement aperçus dans le bassin principal, ils ont rapidement trouvé refuge dans le bassin des chalutiers ce mercredi. Attirés par l’abondance de nourriture, notamment les mulets, ces visiteurs inhabituels fascinent les passants et mobilisent les experts de l’observatoire Pélagis.

Selon France Bleu, le Vieux-Port regorge de mulets et autres poissons qui se nourrissent de larves, de vers et d’algues. C’est cette abondance qui a attiré les dauphins. « Il y a plein de petits alevins à la surface, donc en dessous, il y a sûrement du gros, et ça doit les intéresser », explique Cécile Dars, responsable des échouages à Pélagis. Depuis mardi soir, les dauphins sont surveillés par le centre des mammifères marins de La Rochelle, le parc naturel marin, et les agents du port de plaisance.

Des visites de plus en plus fréquentes

Les apparitions de dauphins dans le Vieux-Port se font de plus en plus courantes, la dernière en date remontant à juillet 2023. « Il y a clairement un changement de distribution des animaux. Ils sont maintenant plus près des côtes et vont là où il y a de la nourriture, notamment dans les ports », ajoute Cécile Dars.

Réfléchir à une solution douce

Si les dauphins enchantent les passants, leur présence perturbe le fonctionnement du port de plaisance. Pélagis et les autorités locales réfléchissent à des moyens de les raccompagner au large sans les stresser. « Ce sont des animaux cardiaques », rappelle Cécile Dars, soulignant la nécessité d’une approche douce.

Hypothèses à l’étude

Parmi les solutions envisagées, deux options se démarquent. La première consiste à utiliser des filets acoustiques pour repousser les dauphins sans contact direct. La seconde propose d’installer des tuyaux au fond du port pour créer un rideau de bulles. Ces méthodes nécessitent une logistique importante et ne peuvent être mises en place immédiatement. Toutefois, « il n’y a pas d’urgence », précise Cécile Dars, les dauphins affichant un comportement paisible.