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Stéphane Piednoir veut mieux encadrer l’enseignement supérieur privé

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le sénateur Stéphane Piednoir a réuni dans sa permanence parlementaire l’ensemble des acteurs de l’enseignement supérieur d’Angers afin de leur présenter sa proposition de loi visant à réguler l’accès à l’enseignement supérieur.

Le sénateur de Maine-et-Loire, Stéphane Piednoir, a présenté ce lundi à Angers une proposition de loi visant à réguler l’accès à l’enseignement supérieur, en particulier dans les établissements privés. À sa permanence parlementaire, il a réuni les acteurs locaux de l’enseignement pour leur exposer les objectifs du texte.

Face à la multiplication des formations privées et au manque de contrôle sur certaines pratiques commerciales, cette proposition de loi entend renforcer la transparence et la qualité des formations proposées aux étudiants.

Encadrer l’accès et améliorer la transparence
La proposition de loi comporte cinq articles principaux, qui visent à clarifier les conditions d’accès aux écoles privées et à mieux protéger les étudiants.

Le premier article prévoit d’étendre l’obligation de passer par la plateforme Parcoursup à l’ensemble des établissements privés agréés. Aujourd’hui, seuls les établissements publics ou sous contrat doivent suivre ce processus. Cette mesure permettrait d’uniformiser les procédures d’admission et de garantir plus de lisibilité pour les étudiants.

Ce même article fixe aussi des critères de qualité que les établissements privés devront respecter pour obtenir ou renouveler leur agrément.

Le deuxième article introduit une conditionnalité des aides financières liées à l’apprentissage. Concrètement, seules les formations reconnues par l’État pourraient bénéficier des financements publics, comme les aides versées aux entreprises pour les contrats en alternance.

Stopper les pratiques commerciales abusives
Les articles 3 et 4 s’attaquent à certaines pratiques contractuelles constatées dans le secteur privé lucratif. La proposition interdit notamment les « droits de réservation », ces frais demandés aux étudiants avant même la signature d’un contrat de formation. Une pratique souvent dénoncée comme injustifiée et risquée pour les familles.

Enfin, l’article 5 prévoit des sanctions pour les établissements qui auraient recours à des méthodes commerciales trompeuses, telles que des promesses non tenues sur les diplômes, les débouchés ou la reconnaissance des titres.

Un projet pour sécuriser le parcours des étudiants
Avec ce texte, l’objectif est de garantir un cadre plus fiable pour les jeunes en quête de formation. Il s’agit aussi d’assurer que les fonds publics ne profitent qu’aux établissements qui respectent des critères de qualité et de transparence.

Le projet de loi devrait être débattu prochainement au Parlement.

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