Orne

Alençon : 8 étudiants en kiné sur 10 exercent un emploi pour faire face à la précarité

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Une étude menée par la Fédération nationale des étudiants en kinésithérapie (FNEK), relayée par Ouest-France le 11 juillet 2025, révèle une précarité grandissante parmi les étudiants en formation en Normandie. L’institut d’Alençon (Orne) concentre l’écrasante majorité des témoignages.

Des conditions de vie jugées « alarmantes » pour les futurs kinés
Intitulée Devenir kinésithérapeute en Normandie : des conditions de vie et d’études alarmantes, l’enquête menée par la FNEK met en lumière les difficultés matérielles auxquelles sont confrontés les étudiants normands en masso-kinésithérapie. Parmi les 181 participants à cette enquête, 77 % sont issus de l’Institut de formation en masso-kinésithérapie (IFMK) d’Alençon, ce qui en fait le principal établissement représenté.

L’un des chiffres les plus marquants : 81 % des étudiants déclarent exercer une activité rémunérée en parallèle de leurs études pour subvenir à leurs besoins. Cette réalité soulève des inquiétudes quant à l’équilibre entre vie étudiante, emploi et qualité de la formation.

En Normandie, la formation en kinésithérapie est répartie sur trois sites : Alençon (Orne), Saint-Sébastien-de-Morsent (Eure), et Rouen (Seine-Maritime). L’étude de la FNEK plaide pour une meilleure prise en compte des réalités financières des étudiants, afin de préserver la qualité de l’apprentissage et la santé mentale des futurs professionnels de santé.

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