Orne
Disparition de Jacqueline Ramaugé : toujours aucune trace après dix jours de recherches dans l’Orne

Malgré une mobilisation importante à Silly-en-Gouffern, l’octogénaire de 83 ans n’a pas été retrouvée. La gendarmerie poursuit ses investigations pendant que certains habitants s’impliquent personnellement dans les recherches.
Un silence persistant après cinq jours de battue
Selon France 3, cela fait désormais plus d’une semaine que Jacqueline Ramaugé n’a plus donné signe de vie. Partie se promener le 14 juillet 2025 dans les allées de la forêt de Gouffern, cette habitante de Silly-en-Gouffern n’est jamais rentrée chez elle. Ce jeudi 24 juillet, le maire de la commune, Michel Bourdais, fait le point : « La semaine dernière, on a fouillé la forêt pendant cinq jours, sans aboutissement. Les gendarmes sont en attente d’une information nouvelle pour reprendre d’éventuelles recherches ».
Une zone boisée difficile à explorer
La forêt de Gouffern, vaste de près de 300 hectares, complique considérablement les opérations de recherche. Au-delà des sentiers, la végétation dense limite la visibilité. « La forêt est très étendue, environ 300 hectares. En dehors des allées, la végétation est très dense. Si elle s’y est engouffrée, ce n’est pas toute seule ! », souligne le maire. Les secours, appuyés par un hélicoptère, un drone et des équipes cynophiles, ont mené des battues intensives les jours suivant la disparition.
Un profil connu dans le village
Jacqueline Ramaugé est décrite comme une femme discrète mais autonome, bien que marchant avec une canne. Elle vivait avec son fils, à Silly-en-Gouffern, et entretenait encore des liens avec son ancien mari, résidant dans la même localité. « Elle se déplaçait difficilement, mais parvenait tout de même à apporter ses déchets plastiques à la déchetterie », précise Michel Bourdais.
Les enquêteurs ont procédé à des auditions de l’entourage proche. « Le fils et son ex-mari ont été entendus par les enquêteurs. Des perquisitions ont été réalisées », ajoute l’élu local.
Des habitants poursuivent leurs propres recherches
Alors que les recherches officielles sont suspendues dans l’attente de nouveaux éléments, certains habitants poursuivent leurs démarches. C’est le cas de Yannick Corbin, venu seul fouiller la forêt le week-end des 19 et 20 juillet, après avoir informé la gendarmerie de ses intentions. « Il n’y a personne qui me pousse à le faire. Quand on cherche, on trouve. Mais c’est bizarre, tout le monde a fait au mieux et on ne trouve rien, ça ne me plaît pas du tout », confie-t-il à nos confrères du Journal de l’Orne.
L’enquête toujours ouverte
La gendarmerie d’Argentan reste en charge de l’affaire. Aucune nouvelle opération n’a été lancée pour le moment, mais l’enquête suit son cours. Toute information susceptible d’orienter les recherches reste précieuse, alors que la disparition de Jacqueline Ramaugé demeure inexpliquée.