Charente

Le maire d’Angoulême réagait après qu’un homme ait voulu mettre le feu à la mairie

Publié

le

Image d’Illustration

Ce mercredi 21 août, vers midi, un homme de 46 ans a semé la panique à l’hôtel de ville d’Angoulême.

Après avoir garé son véhicule devant l’entrée principale, il est monté au premier étage et s’est introduit dans le bureau des élus. Armé d’un bidon d’essence, il a commencé à asperger les lieux, prenant pour cibles les affaires et les bureaux des assistantes présentes sur place. Les deux employées, paniquées, ont réussi à s’échapper en hurlant, alertant ainsi les policiers municipaux.

Neutralisation par les forces de l’ordre

Rapidement sur place, les policiers municipaux ont tenté de maîtriser l’assaillant. Face à sa virulence, ils ont été contraints d’utiliser leurs armes à feu à plusieurs reprises, le blessant grièvement. L’homme a été évacué en « urgence absolue » vers l’hôpital, où il a été pris en charge. Selon les autorités, ses motivations restaient inconnues dans la soirée de mercredi.

Incendie maîtrisé et évacuation d’urgence

L’action de l’assaillant a déclenché un début d’incendie dans quatre bureaux de la mairie. Les pompiers, rapidement intervenus, ont réussi à contenir les flammes. L’ensemble de l’hôtel de ville a été évacué en quelques minutes. « On sentait bien que ce n’était pas un exercice », a confié une fonctionnaire municipale à France Bleu La Rochelle. Pierre-Jean, présent lors de l’incident, raconte : « L’alarme a sonné, et on a été évacués sans savoir ce qui se passait. Puis, en voyant le périmètre de sécurité autour de la mairie, on a compris que c’était sérieux. »

Un acte « odieux » dénoncé par le maire

Selon France Bleu, le maire d’Angoulême, Xavier Bonnefont, a fermement condamné cet acte, le qualifiant de « particulièrement odieux ». « Prendre de l’essence pour mettre le feu à la mairie d’Angoulême, le symbole est là », a-t-il déclaré sur franceinfo. Il a également exprimé son soutien aux deux assistantes qui ont vécu cette scène traumatisante. Selon lui, elles ont montré un « sang-froid remarquable » face à l’individu qui, selon leurs descriptions, avait « un regard très noir » et ne réagissait pas à leurs tentatives de dialogue.

Enquête en cours et périmètre de sécurité établi

Un périmètre de sécurité a été mis en place et maintenu jusqu’à la fin de l’intervention des services de déminage. Une enquête judiciaire a été ouverte et confiée à la division de la criminalité organisée et spécialisée de Limoges (DCOS87) ainsi qu’à la police judiciaire d’Angoulême. L’assaillant, de nationalité française, ne possédait aucun casier judiciaire et était « totalement inconnu des services spécialisés », a précisé le préfet de Charente, Jérôme Harnois.

Copyright © Angers Info 2025 Landes Info Vendée info