Charente-Maritime
Deux cas autochtones de chikungunya confirmés en Charente-Maritime

L’Agence régionale de santé (ARS) et Santé publique France ont annoncé la détection de deux cas autochtones de chikungunya cet été en Charente-Maritime. Le premier a été signalé le 10 juillet à Rouffiac, près de Saintes, et le second le 21 juillet à La Rochelle. Le terme « autochtone » signifie que les personnes ont été contaminées en métropole, sans avoir voyagé dans une zone où le virus circule habituellement. La transmission s’effectue par le moustique tigre.
Le virus circule en Nouvelle-Aquitaine
Selon France Bleu, dans le département voisin de la Charente, quatorze cas avaient déjà été identifiés entre le 3 juin et le 7 août à Val de Cognac. « Ces nouveaux cas et le nombre de foyers de transmission autochtone confirment que le virus circule en Nouvelle-Aquitaine », indique l’ARS. À l’exception de la Creuse, l’ensemble des départements de la région est aujourd’hui colonisé par le moustique tigre.
Mesures immédiates de démoustication
Selon l’ARS, « l’état de santé des deux premières personnes contaminées en Charente-Maritime n’inspire pas d’inquiétudes ». Pour limiter les risques de propagation, des opérations de démoustication ont été mises en place autour des lieux concernés. « L’objectif est d’éliminer les gîtes larvaires et les moustiques adultes qui peuvent transmettre le virus », précise l’ARS, qui indique que les habitants des zones traitées ont été informés par un flyer distribué dans leurs boîtes aux lettres.
Vigilance des professionnels de santé
Les médecins et infirmiers de Charente-Maritime ont reçu une communication leur rappelant les principaux symptômes du chikungunya : fièvre au-dessus de 38,5 °C, douleurs articulaires, éruptions cutanées, fatigue et douleurs musculaires. Tout cas suspect doit être signalé à l’ARS afin d’éviter une propagation plus large.
Risque accru avec les retours de vacances
Santé publique France avertit que le retour des congés d’été pourrait accroître le risque d’apparition de nouveaux foyers secondaires, notamment dans des départements encore épargnés. Les déplacements depuis les régions du sud, où l’activité virale est plus importante, représentent une source de vigilance renforcée.