Economie

Bouclier tarifaire énergie prolongé en 2023, des chèques énergie pour les plus modestes, dit Borne

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La Première ministre française, Elisabeth Borne, assiste à une présentation de GRTGaz. /Photo prise le 23 juin 2022 à Bois-Colombes, au nord-ouest de Paris, France/Yoan Valat/Pool via REUTERS

Le bouclier tarifaire sur l’énergie sera prolongé en France en 2023, avec un plafonnement de la hausse des prix à 15% pour le gaz en janvier 2023 et 15% pour l’électricité en février, a annoncé mercredi la Première ministre Elisabeth Borne lors d’une conférence de presse à Matignon.

Pour éviter les augmentations des prix de l’énergie à venir « qui ne seraient pas soutenables, nous allons prolonger en 2023 le mécanisme de bouclier tarifaire pour tous les ménages, pour les copropriétés, les logements sociaux, les petites entreprises et le plus petites communes », a déclaré la Première ministre.

« Nous allons ainsi limiter les hausses de prix à 15% pour le gaz en janvier 2023 et 15% pour l’électricité en février », au lieu de 120% attendus, a-t-elle ajouté.

« Très concrètement, ces augmentations vont conduire à une hausse moyenne des factures de l’ordre de 25 euros par mois pour les ménages qui se chauffent au gaz, au lieu d’environ 200 euros par mois sans bouclier tarifaire. Et à une augmentation moyenne de l’ordre de 20 euros par mois pour les ménages qui se chauffent à l’électricité au lieu de 180 euros par mois sans bouclier tarifaire », a-t-elle souligné.

Pour autant, cette augmentation de 15% n’étant « pas anodine pour de nombreux Français », le gouvernement a opté pour un « accompagnement spécifique » des ménages les plus modestes, a expliqué Elisabeth Borne.

Les 12 millions de foyers français les plus modestes (soit quatre foyers sur dix) recevront « d’ici la fin de l’année » des « chèques énergie exceptionnels » d’un montant de 100 ou 200 euros selon le revenu, a-t-elle précisé.

Le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, a précisé lors de la même conférence de presse que le coût net de la prolongation de ce bouclier tarifaire était évalué à 16 milliards d’euros.

Le « bouclier tarifaire » sur les prix de l’énergie actuellement en vigueur – qui a permis de geler les prix du gaz à leur niveau d’octobre 2021 et de plafonner la hausse des factures d’électricité à 4% depuis février dernier – devait arriver à échéance fin décembre.

Le gouvernement avait déjà prévenu ces derniers jours qu’il serait prolongé sous une forme atténuée l’an prochain, afin que les consommateurs « absorbent une petite part » de la hausse des tarifs de l’énergie sans faire reposer l’ensemble de l’effort sur le budget de l’Etat.

A ce stade, depuis la mise en place de ce « bouclier tarifaire » à l’automne 2021, le coût pour les finances publiques s’est établi à 24 milliards d’euros – ristournes sur les carburants comprises – selon le gouvernement.

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