Vendée
À la barre, une victime cherche à excuser son agresseur à La Roche-sur-Yon

Vendredi 19 septembre, le tribunal correctionnel de La Roche-sur-Yon a été le théâtre d’une scène révélatrice de l’emprise psychologique dans les affaires de violences conjugales. Une jeune femme de 19 ans, victime de son compagnon, a tenté de minimiser les faits devant les magistrats.
Une audience marquée par l’emprise
Devant le tribunal, la jeune femme s’est exprimée d’une voix hésitante : « Je ne veux pas qu’il soit condamné à une lourde peine. Je culpabilise. » Son compagnon reconnaît pourtant l’épisode de violences. Selon Ouest-France, il avait même tenté de s’enfuir lors de l’arrivée des policiers, avant de résister à son interpellation.
Les juges restent fermes
Face aux propos de la victime, les magistrats n’ont pas cédé. Pour eux, la gravité des faits de violences demeure, malgré la volonté de la jeune femme de protéger son agresseur. L’affaire illustre combien l’emprise peut influencer la parole des victimes au moment du procès.