Vienne
La surprise n’aura pas eu lieu, Paizay-le-Sec s’incline avec les honneurs face au Stade Poitevin

Le rêve s’est achevé ce samedi soir à Chauvigny. Le Paizay AC, petit club de troisième division départementale, s’est incliné 3 à 0 face au Stade Poitevin (National 2) au 5ᵉ tour de la Coupe de France. Une défaite logique, mais empreinte de fierté pour tout un village.
La fin d’un parcours historique
L’histoire était belle, presque irréelle. Le Paizay AC, modeste club de Paizay-le-Sec, s’était offert un parcours historique jusqu’au 5ᵉ tour de la Coupe de France, une première pour cette équipe composée d’amateurs passionnés — agriculteurs, étudiants, employés ou encore croupiers.
Face au Stade Poitevin, formation rompue aux joutes du National 2, les joueurs d’Alberto Abreu savaient que la marche serait immense. Malgré un engagement sans faille et le soutien d’un public nombreux, la hiérarchie a logiquement été respectée.
Poitiers trop fort, Paizay héroïque
Sur la pelouse de Chauvigny, le club du Grand Poitiers n’a pas tremblé. Les joueurs de N2 ont imposé leur rythme et leur supériorité technique, inscrivant trois buts sans en concéder.
Mais les hommes de Paizay-le-Sec n’ont jamais abdiqué. Solidaires jusqu’au coup de sifflet final, ils ont défendu avec courage, portés par les encouragements de leurs supporters venus en nombre. À la fin du match, les deux équipes ont été longuement applaudies, symbole d’un respect mutuel et d’une belle fête du football régional.
Une aventure qui restera gravée
Malgré la défaite, cette campagne restera un souvenir marquant pour le club de la Vienne, renaissant depuis seulement deux ans. En atteignant ce stade de la compétition, le Paizay AC a prouvé que la passion et la cohésion peuvent rivaliser, le temps d’un soir, avec le monde semi-professionnel.
À Paizay-le-Sec, cette aventure a soudé tout un village et rappelé ce que la Coupe de France a de plus précieux : la magie du jeu, le rêve et l’émotion partagée.