Charente

Un sanglier record abattu à Montrollet

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Dimanche 6 octobre, l’association de chasse de Montrollet a enregistré un nouvel exploit avec l’abattage d’un sanglier record de 167 kg.

Selon La Charente Libre, ce solitaire, qui évoluait discrètement sur le territoire depuis plusieurs semaines, a finalement été débusqué par les chasseurs, comme l’a expliqué Jean-Pierre Labarde, président de l’association : « Depuis plusieurs semaines, ce solitaire parcourait le territoire de l’association discrètement sans se faire repérer ».

Une traque mouvementée

L’animal a été repéré en fin de matinée, après que les chiens aient remonté sa trace jusqu’à sa bauge. S’ensuit une chasse haletante au cours de laquelle le sanglier a traversé la zone de tir tout en blessant plusieurs chiens. Ce n’est qu’à l’issue de cette course-poursuite qu’il a été abattu par Pierre Leroux, qui l’a touché d’une seule balle de fusil. « Le sanglier a traversé la zone de chasse, non sans avoir blessé plusieurs chiens avant d’être tué au saut de la ligne de tir, d’une seule balle de fusil par Pierre Leroux », précise le président Labarde.

Un environnement favorable à la prolifération des sangliers

La présence de cet impressionnant spécimen n’est pas une surprise pour les chasseurs locaux. « La présence d’un sanglier exceptionnel dans notre campagne limousine peut trouver ses origines dans un secteur entouré de massifs forestiers importants et surtout de zones refuges où la pratique de la chasse est impossible ou peu encouragée », analyse Jean-Pierre Labarde. En effet, ces vastes zones boisées et protégées offrent aux sangliers un cadre propice à leur développement, et leur passage sur les terres agricoles pose problème.

Les agriculteurs des environs subissent régulièrement les dégâts causés par les sangliers, particulièrement friands des cultures de maïs. « Les agriculteurs dont les terrains sont proches de ces zones, voient leur travail en partie anéanti par la présence de compagnies de sangliers très friandes de maïs notamment », conclut Jean-Pierre Labarde.