Manche
un plan de 18 millions d’euros pour protéger la ressource en eau

Un vaste programme de protection de l’eau va être engagé sur le territoire de Saint-Lô et de son agglomération. Selon Ouest-France, un contrat de près de 18 millions d’euros sera signé pour la période 2026-2031 entre plusieurs acteurs institutionnels, dont l’Agence de l’eau Seine-Normandie, la Ville de Saint-Lô et Saint-Lô Agglo.
Un investissement pour la biodiversité et la lutte contre le changement climatique
L’objectif principal de ce contrat est de préserver la ressource en eau, restaurer les milieux naturels et améliorer la qualité des réseaux. Plus de 70 % du financement, soit environ 12,7 millions d’euros, proviennent de l’Agence de l’eau. Le reste sera réparti entre Saint-Lô Agglo, le Syndicat de la Vire, la Ville de Saint-Lô, la Fédération de pêche de la Manche et le Syndicat départemental de l’eau.
Ce plan prévoit plusieurs actions concrètes : la restauration de cours d’eau et de bocages, la réhabilitation de stations d’épuration et la reconnexion écologique de la Vire. Ces travaux visent à renforcer la résilience du territoire face aux effets du changement climatique, tout en soutenant la biodiversité locale.
Le seuil de la Vire, un chantier emblématique
Parmi les projets phares figure l’arasement du seuil de la Vire, à hauteur des îles Mosselman et du Broussois, dont le niveau a déjà été temporairement abaissé pour des études préliminaires. Ce chantier s’inscrit dans une volonté plus large de restaurer la continuité écologique du fleuve, en facilitant la circulation des espèces aquatiques et en améliorant la qualité de l’eau.
Un réseau vieillissant à moderniser
Parallèlement à ces actions environnementales, l’agglomération poursuit la modernisation de son réseau d’eau potable. En 2024, treize kilomètres de canalisations ont été renouvelés sur un total de près de 1 900 km. Une opération essentielle, tant les infrastructures, pour beaucoup construites après-guerre, nécessitent aujourd’hui un remplacement progressif.
Ce programme ambitieux, souligne Ouest-France, marque une nouvelle étape dans la gestion durable de l’eau à Saint-Lô. Il allie protection des milieux naturels et modernisation des réseaux, deux priorités indissociables pour garantir l’avenir de la ressource sur le territoire.