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Prix Albert Londres. Julie Brafman primée pour sa couverture du parricide d’Angers et d’autres affaires judiciaires

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La journaliste du quotidien Libération, Julie Brafman, a remporté samedi le 87e prix Albert Londres, récompense la plus prestigieuse de la presse francophone, pour ses chroniques judiciaires. Parmi les affaires couvertes, le parricide survenu près d’Angers a particulièrement retenu l’attention du jury et du public.

Dans ses articles sur cette tragédie familiale, Julie Brafman a su explorer avec précision et empathie les ressorts humains et sociaux de l’acte, donnant voix aux victimes et décryptant les implications d’un drame qui avait bouleversé la communauté locale. Ce travail s’inscrit dans une démarche plus large de la journaliste, qui couvre à la fois des procès très médiatisés, comme celui du chirurgien pédocriminel Joël Le Scouarnec, et des affaires plus confidentielles, mais tout aussi révélatrices de la société française.

« La chronique judiciaire permet de raconter des histoires humaines et de mettre en lumière des situations qui interrogent sur nos valeurs et nos sentiments », a expliqué Julie Brafman à l’AFP. Selon elle, couvrir des affaires hors radar, comme ce parricide angevin, est essentiel pour montrer comment la justice et les drames personnels se croisent dans la vie quotidienne.

Le jury du prix Albert Londres a salué « la force de l’écriture de cette grande reporter des prétoires, la précision poétique de ses récits et la profondeur de son analyse », soulignant que ses chroniques permettent aux lecteurs de plonger au cœur des procès et de comprendre les mécanismes humains derrière les faits divers.

Parmi les autres lauréats, le prix du livre a été attribué à Elena Volochine pour Propagande, l’arme de guerre de Poutine, et le prix de la télévision est allé à Jules Giraudat et Arthur Bouvart pour le documentaire Le syndrome de la Havane. Une médaille d’honneur a également été remise aux journalistes palestiniens présents sur le terrain dans la bande de Gaza.

Créé en 1933 en hommage au grand reporter Albert Londres, ce prix récompense chaque année les journalistes de moins de 41 ans, avec une dotation de 5.000 euros par lauréat.

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