Charente-Maritime

Invalide et endettée, une Charentaise-survivante doit se contenter de 40 euros par semaine

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Maïté Helier, 50 ans, habitante de La Ronde (Charente-Maritime), raconte sa vie marquée par la précarité et de graves problèmes de santé. Invalide à 85 % à cause d’une malformation liée au Distilbène que sa mère a pris pendant sa grossesse, elle vit aujourd’hui avec des douleurs chroniques et une mobilité très réduite.

Une santé fragile et des opérations lourdes
Comme le rapporte Ouest-France, Maïté Helier a subi plusieurs opérations, dont un allongement du fémur de 12 cm, une première en France il y a quarante ans. Malgré ces interventions, elle explique : « Aujourd’hui, je n’ai plus de genoux et je me déplace péniblement avec une béquille. À terme, je finirai dans un fauteuil roulant. » Elle doit prendre quotidiennement 17 comprimés de Fentanyl pour gérer la douleur.

Une vie marquée par la précarité
Ancienne employée d’EDF, Maïté a été déclarée en invalidité totale et définitive par la CNIEG il y a dix ans, ce qui l’empêche de travailler ailleurs. Sa situation financière est critique : après paiement des charges, il ne lui reste que 40 euros par semaine pour vivre.

Un quotidien difficile mais un courage intact
Originaire de Dordogne, elle s’est installée à La Ronde il y a huit ans. Malgré son état de santé et sa situation financière, elle témoigne pour sensibiliser à la fois sur les séquelles du Distilbène et sur la précarité des personnes invalides.

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