Vienne
Série de cambriolages à Nouaillé-Maupertuis et Smarves : l’inquiétude grandit

Depuis plusieurs semaines, une vague de cambriolages frappe les communes de Nouaillé-Maupertuis et Smarves, au sud de Poitiers. La compagnie de gendarmerie de Poitiers confirme un « phénomène sériel » dans le secteur et indique que plusieurs enquêtes sont en cours.
Des habitations visées en pleine absence des occupants
Selon La Nouvelle République, à Nouaillé-Maupertuis, trois cambriolages ont été recensés lors de la première semaine de novembre, suivis d’un quatrième durant le week-end. « On est tous en train de s’équiper, les vendeurs d’alarme vont faire du chiffre », confie une habitante du quartier de la Croix-Bergère, où plusieurs maisons ont été visitées, parfois à plusieurs reprises cette année. Chez l’une des victimes, les intrus ont « tout retourné, coupé la caméra et débranché la box internet ».
Le maire Michel Bugnet note une hausse des faits en 2025, avec près de vingt-cinq cambriolages recensés. Il pointe la configuration résidentielle de la commune : « Des pavillons entourés de jardins, à l’abri des regards, ce qui facilite l’action des malfaiteurs. »
Smarves également touchée par une série d’effractions
À Smarves, la mairie et la gendarmerie avaient déjà lancé une alerte fin octobre, après cinq cambriolages commis en un seul week-end. Le maire Michel Godet décrit un mode opératoire récurrent : « Les voleurs cherchent des bijoux, de l’argent liquide ou de l’or, et forcent les barillets des portes. Ils détruisent les éclairages extérieurs et fuient si une alarme se déclenche. »
Une vigilance renforcée et des habitants inquiets
Les gendarmes rappellent les mesures de prudence habituelles : verrouiller les accès, signaler toute présence suspecte et ne pas hésiter à contacter la mairie ou les forces de l’ordre. Les alarmes bruyantes restent l’un des moyens les plus efficaces pour dissuader les intrus.
Les référents du dispositif Participation citoyenne assurent le lien entre habitants et gendarmes. « Il y a quarante ans, les gendarmes venaient chercher les on-dit dans les fermes. Aujourd’hui, on observe et on remonte les infos », raconte Pierre Jousselin, référent à Nouaillé.
Dans le nouveau quartier de Regomberg, les riverains regrettent l’absence d’éclairage public avant 22 h, estimant que cela facilite les intrusions. Une inquiétude de plus dans un secteur déjà ébranlé par une série de vols qui reste, pour l’heure, non élucidée.
