Vendée
La filière pêche fixe ses priorités pour mieux répondre au marché d’ici 2030
La filière pêche Loire-Océan engage une transformation majeure : État, Région et professionnels ont signé, vendredi 14 novembre, le contrat stratégique 2026-2030, censé garantir l’avenir d’un secteur qui représente 2 500 emplois directs. L’objectif est clair : adapter l’organisation de la pêche artisanale aux attentes du marché et moderniser les outils portuaires.
Recentrer la filière sur la commercialisation
Selon Ouest-France, l’interprofession veut désormais établir sa feuille de route à partir de la demande du consommateur, et non plus seulement des ressources halieutiques. Fanny Brivoal, directrice du Corepem, rappelle que la filière des Pays de la Loire compte 373 unités de pêche artisanale et doit être mieux structurée pour valoriser sa production. Le contrat stratégique vise ainsi à harmoniser les pratiques, renforcer la coordination entre les acteurs et optimiser la place des ports et des halles à marée dans le circuit de vente.
Ports, halles à marée et flottille : de lourds chantiers à mener
Toujours selon la même source, l’un des volets essentiels du contrat porte sur l’aménagement et la modernisation des infrastructures. La filière réfléchit collectivement au rôle futur des ports et des halles à marée, qui devront être adaptés pour fluidifier les transactions, améliorer la qualité des produits et renforcer la compétitivité régionale.
L’accord ouvre également la voie à une meilleure organisation de la flottille artisanale, afin de garantir une offre plus lisible pour les acheteurs et les marchés.
Une stratégie commune pour 2026-2030
Pour les signataires, ce contrat représente un engagement de long terme. Il doit permettre d’anticiper les évolutions du secteur, d’attirer de nouveaux débouchés et d’assurer la pérennité économique de la filière pêche Loire-Océan.