Orne

Le djihadiste Michaël Chiolo rejugé en appel en 2027

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Dr : Michaël Chiolo, condamné à la perpétuité incompressible pour l’attaque terroriste de 2019 à la prison de Condé-sur-Sarthe, sera rejugé en 2027 aux côtés d’Abdelaziz Fahd et de Jérémy Bailly après avoir fait appel

L’attaque terroriste commise en 2019 à la prison de Condé-sur-Sarthe (Orne) reviendra devant la justice : Michaël Chiolo, condamné en juillet à la perpétuité incompressible, sera rejugé du 3 au 28 mai 2027 après avoir fait appel.

Retour sur une attaque d’une extrême violence

Selon Ouest-France, le 5 mars 2019, Michaël Chiolo et sa compagne, Hanane Aboulhana, en visite dans l’unité de vie familiale, avaient poignardé deux surveillants à l’aide de couteaux en céramique avant de se retrancher près de dix heures dans l’UVF. L’assaut des forces de l’ordre avait mis fin au siège, blessant Chiolo et tuant sa compagne.
À son procès au printemps 2025, l’accusé avait revendiqué sans détour l’attaque :
« Ça faisait des années que je voulais faire le djihad (…) attaquer l’administration pénitentiaire » et « tuer un maximum de victimes. »

La cour l’avait condamné à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d’une période de sûreté incompressible, justifiée par sa « dangerosité criminologique constante » et son incapacité à affirmer qu’il ne recommencerait pas. Ancien sympathisant néonazi converti en prison, il avait déjà été condamné à 30 ans pour homicide à l’âge de 20 ans.

Deux autres accusés également concernés

L’affaire sera rejugée dans son ensemble. Abdelaziz Fahd, condamné à la perpétuité avec une période de sûreté de 30 ans pour complicité, comparaîtra lui aussi. Malgré ses dénégations, l’accusation voit en lui un « instigateur » de l’attentat, rappelant notamment une tentative avortée en 2025 de faire entrer un couteau en céramique par drone au centre pénitentiaire de Beauvais.
Jérémy Bailly, acquitté en première instance, sera également présent devant la cour d’assises spéciale d’appel.

Une nouvelle audience très attendue

Ce procès en appel, programmé sur près d’un mois, doit permettre d’examiner à nouveau les responsabilités dans une attaque qui avait profondément marqué le personnel pénitentiaire et révélé de graves failles de sécurité au sein de la prison de haute sécurité de l’Orne.

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