Vendée
Une nuit d’alerte au monoxyde de carbone en Vendée

Quatre habitants ont été réveillés par leur détecteur de monoxyde de carbone dans la nuit du lundi 23 novembre, peu après 2 h, entraînant l’intervention rapide des secours à leur domicile.
Des taux largement supérieurs à la normale
Selon France 3, à leur arrivée, les sapeurs-pompiers ont mesuré des concentrations importantes dans l’habitation : 33 ppm dans le salon et 14 ppm dans les chambres. Des valeurs confirmant la présence de monoxyde de carbone, un gaz toxique impossible à détecter sans appareil spécifique. L’homme de 44 ans, la femme de 42 ans et leurs deux filles de 14 et 8 ans ne présentaient aucun symptôme grâce à l’alerte précoce. Après l’aération complète et un bilan du Samu, tous ont pu regagner leur logement.
Le rôle déterminant du détecteur
Dans leur communiqué, les pompiers soulignent que « la présence d’un détecteur de monoxyde de carbone dans la maison a certainement sauvé cette famille des conséquences parfois graves de ce gaz ». Ils rappellent que cet appareil est différent du détecteur de fumée.
Le monoxyde de carbone, invisible et inodore, prive l’organisme d’oxygène et provoque maux de tête, nausées et vomissements pouvant mener au décès. En France, environ 3 000 personnes sont intoxiquées accidentellement chaque année. En 2024, le SDIS 85 a enregistré 31 interventions liées à ce type d’intoxication en Vendée, dont une mortelle.
Appareils de chauffage et ventilation sous surveillance
Les services de secours rappellent l’importance du contrôle annuel des chaudières, poêles et cheminées, du bon fonctionnement des systèmes de ventilation et de la présence conjointe d’un détecteur de fumée et d’un détecteur de monoxyde de carbone. Selon eux, seule une alerte immédiate permet d’éviter un drame.
