Poitiers retrouve l’Europe et accueille le Panathinaïkos à l’Arena Futuroscope

Quatorze ans après sa dernière apparition sur la scène continentale, le Stade Poitevin Volley fait son retour en Coupe d’Europe. Ce mardi soir, l’Arena Futuroscope servira de cadre au match aller des 16es de finale de la CEV Cup face au Panathinaïkos d’Athènes, formation historique du volley européen.

Un match à enjeu que les Poitevins abordent sereinement

À la veille de cette confrontation éliminatoire, le capitaine Franco Massimino affiche une grande décontraction. « C’est un match éliminatoire où le stress monte un peu plus. J’essaye de transmettre de la tranquillité à tous les joueurs. Il faut profiter quand même. C’est un match de volley, ce n’est pas quelque chose d’extraordinaire », confie-t-il.
Le manager Cédric Ménard se montre tout aussi impassible. Pour lui, la perspective européenne doit rester stimulante. « Ça doit être une motivation supplémentaire et pas une crispation », explique-t-il, déterminé à maintenir une préparation identique à celle d’un match classique.

Le Panathinaïkos, un adversaire d’envergure

Selon France Bleu, face aux Poitevins se dresse une équipe habituée aux joutes continentales. Le Panathinaïkos figure régulièrement dans les compétitions européennes et possède des joueurs aguerris, à l’image de son passeur italien. « Il va gérer le match sans aucun problème », estime Cédric Ménard, qui préfère toutefois recentrer son groupe sur ses propres bases. « Notre petit truc, c’est d’abord de ne pas trop se mettre focus sur eux, mais surtout sur nous pour rentrer dans notre match. (…) Il faut y aller avec beaucoup d’humilité, mais avec aussi énormément d’ambition. »
Le staff a choisi de ne pas modifier son volume de travail. Les séances vidéo et l’analyse des forces et faiblesses adverses se poursuivent selon le protocole habituel.

Un match délocalisé et une logistique renforcée

L’événement se déroule à l’Arena Futuroscope, la salle Frédéric Lawson-Body ne répondant pas aux exigences dimensionnelles européennes. Une configuration qui demande un temps d’adaptation. « On joue chez nous, mais c’est pas la même ambiance à l’aréna. J’adore aussi mais c’est une salle de spectacle plus que notre salle d’entraînement et de matchs habituels », reconnaît Franco Massimino.
Pour accueillir plus de 3 500 spectateurs, une quarantaine de bénévoles sont mobilisés depuis plusieurs jours. « On est sur le front depuis dimanche dernier déjà. Il a fallu emmener tout le matériel nécessaire à l’Aréna, tout installer… ensuite charge aux bénévoles de placer le public, aider la sécurité, ramasser les ballons… c’est une journée bien chargée », détaille Michel Maillé, responsable de l’équipe bénévole.

Coup d’envoi à 19 h 30

La rencontre débutera à 19 h 30 à l’Arena Futuroscope. Le public est invité à arriver au moins trente minutes en avance afin de faciliter l’accès et fluidifier l’installation en tribune.