Orne

Monique Olivier admet son implication dans la disparition de Lydie Logé dans l’Orne en 1993

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Près de 32 ans après la disparition de Lydie Logé, Monique Olivier, ex-épouse de Michel Fourniret, a reconnu son implication dans cette affaire.

Selon France Bleu, cette révélation a été communiquée lundi par l’avocate de la famille Logé à l’AFP. Michel Fourniret, décédé en 2021, avait été mis en examen pour ce dossier. Monique Olivier, déjà condamnée à perpétuité pour sa complicité dans plusieurs crimes de son ancien mari, est également mise en examen dans ce cas précis pour « complicité de séquestration et enlèvement suivi de mort ».

Lydie Logé, une des nombreuses victimes présumées du couple
Si les noms d’Estelle Mouzin, Johanna Parrish et Marie-Angèle Domèce sont tristement associés aux crimes de Michel Fourniret, Lydie Logé est désormais considérée comme la 12e victime présumée du duo criminel. Mais qui était-elle et comment son destin s’est-il mêlé à celui des meurtriers ?

Qui était Lydie Logé ?

Une mère de famille disparue sans laisser de traces
Lydie Logé avait 29 ans lorsqu’elle a disparu le 18 décembre 1993. Résidant dans la commune de Saint-Christophe-le-Jajolet, dans l’Orne, elle venait d’acheter un sapin de Noël avec une amie à Argentan. Mère d’un enfant de 7 ans, elle avait regagné son domicile, situé à une dizaine de kilomètres. Vers 19 heures, elle avait téléphoné à sa mère et à sa tante. Mais deux heures plus tard, sa sœur n’a plus pu la joindre.

La voiture de Lydie Logé, retrouvée avec les clés sur le contact, ne présentait aucun signe suspect. Aucun retrait n’a été enregistré sur son compte bancaire, et elle semblait s’être volatilisée. Son corps n’a jamais été retrouvé.

Un lien ADN relance l’affaire en 2018

Des enquêtes initiales sans issue
Malgré deux enquêtes entre 1994 et 2009, conclues par des non-lieux, l’affaire a été rouverte en 2018. La découverte de traces ADN dans la camionnette de Michel Fourniret a permis d’établir un lien avec la mère de Lydie Logé.

Un tapis de sol incriminant
Michel Fourniret avait acheté ce fourgon en 1996, soit trois ans après la disparition de Lydie Logé. Selon Me Corinne Herrmann, avocate de la famille Logé, Fourniret avait pour habitude de transférer des éléments tels que des tapis de sol entre ses véhicules. C’est précisément sur un tapis de sol que des traces d’ADN correspondant à Lydie Logé ont été retrouvées.