Angers SCO
Angers SCO – OM : Un match sous haute surveillance

Dimanche 9 février à 20h45, le stade Raymond-Kopa accueillera une affiche toujours très attendue : Angers SCO contre l’Olympique de Marseille, pour la 21e journée de Ligue 1. Mais au-delà de l’enjeu sportif, ce match est aussi classé « à risque » par les autorités, en raison des tensions qui entourent souvent les déplacements des supporters marseillais. Résultat : un dispositif de sécurité renforcé et des mesures strictes mises en place pour éviter les débordements.
Une sécurité renforcée autour du stade
Les forces de l’ordre seront déployées en nombre pour assurer le bon déroulement de la rencontre. Pour limiter les risques, les autorités recommandent aux spectateurs d’anticiper leur arrivée, puisque les portes du stade ouvriront dès 19h15, et de ne pas former d’attroupements aux abords de l’enceinte. Il est aussi conseillé de se garer à distance afin d’éviter les zones les plus sensibles.
Des restrictions strictes pour les supporters marseillais
Les supporters de l’OM, dont certains ont été impliqués dans des incidents par le passé, seront encadrés de manière très stricte. Un arrêté préfectoral leur interdit de circuler dans le centre-ville d’Angers et aux abords du stade, sauf sous escorte policière. Pour assister au match, ils devront obligatoirement se rendre au parking du parc des expositions à 18h00, où leurs billets seront distribués. De là, ils seront escortés par les forces de l’ordre jusqu’au stade et devront rester en tribune visiteurs. À la fin du match, ils seront raccompagnés hors de la ville, toujours sous surveillance.
Les autorités rappellent également qu’arborer des couleurs de l’OM en dehors de ces conditions – que ce soit un maillot, une écharpe ou tout autre signe distinctif – pourra entraîner un refus d’accès au stade.
Objets interdits et sanctions
Pour garantir la sécurité de tous, plusieurs interdictions seront en vigueur aux abords et à l’intérieur du stade Raymond-Kopa. L’introduction de fumigènes et de pétards est strictement prohibée, tout comme celle de drapeaux ou banderoles incitant à la haine ou à la violence. De plus, tout objet pouvant être utilisé comme projectile sera confisqué.
Le non-respect de ces mesures pourra entraîner des sanctions sévères : jusqu’à six mois de prison et 30 000 euros d’amende.
Un appel au respect des règles
Avec ce dispositif renforcé, les autorités espèrent éviter tout incident et permettre aux supporters de profiter du match dans les meilleures conditions. L’appel est donc clair : que la soirée soit placée sous le signe du football et non des débordements !