Angers

La CGT du CHU d’Angers répond à la directrice générale de l’hôpital et dénonce une situation délétère

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Crédit CHU – Catherine Jouannet

Alors que la Directrice Générale du CHU d’Angers Cécile Jaglin-Grimonprez remarquait une dynamique enclenchée pour l’établissement depuis l’an dernier, le syndicat CGT prétend que la situation n’est pas si florissante.

« Non, les hospitaliers ne sont pas réjouis, car le compte n’y est pas ! » Par ces termes, la CGT s’offusque des propos de la Directrice Générale du CHU d’Angers dans l’article du Courrier de l’Ouest du mardi 30 janvier. « La Directrice Générale du CHU d’Angers se vante dans la presse de voir « des perspectives réjouissantes » pour le personnel et les patients en ce début d’année 2024, avec une dynamique et de nouveaux projets suite à la sortie de crise en cette année 2023. », rappelle le syndicat.

Une situation que la CGT dénonce, martelant que le CHU n’est pas redevenu attractif sur le marché de l’emploi, contrairement à ce que dit la directrice : « moyens humains insuffisants », « rappels à domicile incessants » et « propositions de remplacement récurrents ». Le syndicat constate notamment « une augmentation de jours d’absence pour cause de surmenage, d’arrêt ou d’accidents de travail de +18% sur l’année 2022 selon le dernier rapport social publié », et de nombreuses heures supplémentaires emmagasinées par les salariés, et une « hausse du nombre de jours stockés sur les Comptes Épargnes Temps ».

Le manque de personnel dans le viseur de la CGT

Pour la CGT, cela reflète « un réel manque de personnel puisque les salariés ne peuvent pas prendre la totalité de leurs jours de congé dû. » Le syndicat affirme que l’objectif de zéro poste vacant annoncé pour 2024 par la Directrice Générale est « loin d’être réalisable », car « il reste un grand nombre de postes à pourvoir notamment infirmiers, aides-soignants, agents hospitaliers, cadres de santé, secrétaires sans parler de tous les autres corps de métier allant du médecin à l’ouvrier qualifié ».

Le syndicat déplore les intérims fréquents auxquels recourt la direction du CHU, et les journées de douze heures. Il appelle donc à « des embauches massives », « l’arrêt des journées de travail en 12 heures, que ce soit de façon inopinée ou permanente ainsi que l’arrêt de l’alternance jour-nuit », concluant en pointant une « désorganisation générale délétère pour la santé mentale et physique des salariés ».

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