Sport

Violette Dorange, benjamine du Vendée Globe : « Je suis allée au bout de mon rêve »

Publié

le

Dimanche 9 février 2025, après 90 jours 22 heures 37 minutes et 9 secondes en mer, Violette Dorange a franchi la ligne d’arrivée du Vendée Globe. La benjamine de cette édition, âgée de 23 ans, s’est classée 25e de la mythique course en solitaire. « Je pense que je suis encore sous le choc, je suis sidérée du monde qu’il y avait, c’était incroyable », a-t-elle confié, visiblement submergée par l’émotion selon Ouest France.

Sur le chenal des Sables-d’Olonne, une foule nombreuse était venue acclamer la jeune navigatrice, dont le sourire et la détermination ont marqué cette édition 2024-2025. « J’ai l’impression d’être en dehors de mon corps ! Je suis tellement heureuse d’avoir réussi ce tour du monde. Je suis allée au bout de mon rêve, au bout de cette aventure… C’est incroyable ! »

Trois mois de défis et d’instants inoubliables

Durant ces trois mois de course, Violette Dorange a vécu des moments extrêmes. « Cette course m’a plu, elle était à la hauteur de mes attentes. Ce sont trois mois où j’ai vécu des choses que je n’imaginais même pas », raconte-t-elle. Entre les tempêtes aux vagues de six mètres et les vents violents, elle a dû faire face à de nombreuses difficultés, notamment en montant deux fois au mât pour effectuer des réparations.

Mais la navigatrice retient aussi les instants magiques de son périple : « Il y avait tellement de moments hyper intenses… C’est une aventure que je n’oublierai jamais. Le jour du départ, celui de l’arrivée incroyable, ça restera gravé. »

Une stratégie payante jusqu’au bout

Au coude-à-coude avec le groupe des bateaux à dérives durant les deux premiers mois, Violette Dorange a bataillé sans relâche. « J’étais dans le match pendant deux mois, quasiment, avec le paquet des bateaux à dérives. C’était une super bataille », explique-t-elle.

Cependant, elle a dû prendre une décision cruciale avant le passage du Cap Horn, choisissant d’attendre deux jours pour éviter des conditions trop dangereuses. « Même si je me suis fait un peu décrocher du paquet, je n’ai rien lâché », affirme-t-elle. Une stratégie qui lui a permis de reprendre des places lors de la remontée de l’Atlantique.