Des jeunes dynamisent le quartier des Hauts-de-Saint-Aubin avec leur culture pop

Le groupe « High Pop Culture » (HPC) insuffle une nouvelle vie culturelle dans le quartier des Hauts-de-Saint-Aubin à Angers. Ces jeunes passionnés, soutenus par la maison de quartier locale, organisent des événements culturels innovants pour leurs pairs, prouvant que la culture peut s’épanouir au-delà du centre-ville.

Un groupe né d’une ambition locale

La création du HPC est intimement liée à l’ouverture de la nouvelle maison de quartier des Hauts-de-Saint-Aubin et de la salle de spectacle Camille Lepage1. Face à une programmation culturelle qui ne les interpellait pas, ces jeunes ont décidé de prendre les choses en main. « Notre but est de montrer aux jeunes que l’on n’est pas obligé de se déplacer jusque dans le centre-ville pour avoir accès à la culture. On peut trouver des choses dans notre quartier », explique un membre du groupe.

Des compétences en développement

L’organisation d’événements est une véritable école pour ces jeunes. Malo, lycéen au Sacré Cœur, s’est chargé de la gestion budgétaire du projet. « J’aimerais peut-être devenir comptable plus tard », confie-t-il, illustrant comment cette expérience nourrit déjà des aspirations professionnelles.

Un succès grandissant

Après un premier événement réussi le 9 novembre 2024, qui a attiré plus d’une centaine de personnes, le HPC ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Leur ambition ? « Redynamiser le quartier » avec un événement par trimestre.

La Saint-Valentin version frissons

Le prochain rendez-vous est fixé au 14 février 2025, avec une thématique originale : « La Saint Valentin de l’horreur ». Au programme, une soirée cinéma à partir de 18h, avec la projection de deux classiques du genre : « Sinister » et « Le Projet Blair Witch ». Une façon décalée de célébrer la fête des amoureux, qui promet d’attirer un public jeune et enthousiaste. Le HPC démontre que la jeunesse, lorsqu’elle est soutenue et encouragée, peut devenir un véritable moteur de la vie culturelle locale. Leur initiative pourrait bien inspirer d’autres quartiers à suivre leur exemple, créant ainsi un réseau dynamique d’événements culturels par et pour les jeunes à travers la ville.