Economie

Le Département de Maine-et-Loire lance sa marque d’attractivité territoriale

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François Gay, directeur du Bioparc de Doué-la-Fontaine ; Nadège Dekenuydt, présidente de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat ; Florence Dabin, présidente du conseil départemental de Maine-et-Loire.

Voulant s’appuyer sur ses atouts, le Département inaugure une marque destinée aux entreprises et associations du territoire. Nom de code : « Anjou, la force de la douceur ». Objectif : le rayonnement territorial.

« Anjou, la force de la douceur ». C’est ainsi que le Département de Maine-et-Loire a baptisé sa marque égérie pour l’attractivité du territoire. Tout de suite, un détail saute aux yeux, et pas des moindres. Pourquoi « Anjou » et pas « Maine-et-Loire » ? Le premier terme est beaucoup plus porteur, avance Florence Dabin, la présidente du conseil départemental. Ce n’est pas pour rien que dans le logo du Département, au sens institutionnel, l’Anjou occupe déjà le premier plan. « C’est un bon compromis avec notre histoire et la nécessité d’avancer », renchérit François Gay, directeur du Bioparc de Doué-la-Fontaine.

Un an de travail et 62 000 euros d’investissement pour la marque

C’est un long travail qui a mené à ce slogan. Un peu plus d’un an de discussions avec les partenaires et entreprises, pour élaborer mutuellement une « stratégie d’attractivité globale ». A l’été 2022, le Département de Maine-et-Loire a lancé un marché d’accompagnement stratégique, mutualisé avec l’agence Anjou Tourisme à la création de cette nouvelle marque d’attractivité. C’est le cabinet LMWR, de… Nantes, qui a été sélectionné. Sa mission était de réaliser un diagnostic, définir et organiser une méthode collaborative, puis établir une stratégie collective sur les enjeux, objectifs et contraintes autour du territoire afin de proposer le fameux code de marque. Au total, 62 000 euros ont été versés pour élaborer la marque.

Le département souhaite donc, à travers cette marque, s’appuyer sur ses forces telles que son ADN du végétal. Mais aussi protéger un ancrage local, sans anglicisme par exemple. « Ça m’aurait paru saugrenu », explique Nadège Dekenuydt, présidente de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat. La marque vise à protéger ces spécificités tout en les exposant pour les faire rayonner en France et au-delà. Florence Dabin espère qu’elle permettra d’attirer de nouveaux habitants, talents ou entreprises sur le territoire angevin.

Une bannière étendue par les partenaires

Mais concrètement, comment va s’intégrer cette marque dans le département ? Elle n’a pas été pensée pour empêcher les marques globales existantes, assure Florence Dabin. Elle a été pensée comme un bien commun à destination des entreprises, associations, etc. situées sur le territoire. « C’est la marque des partenaires », ajoute Florence Dabin. Une sorte de bannière, afin de pousser les gens à « regarder ce qui se fait en Anjou », dit-elle. Cet étendard a déjà acquis sa place pour de prochains événements dans lequel le département sera impliqué, notamment les Jeux olympiques où la flamme passera en Anjou, ou les Assises des départements de France, prévus pour l’automne 2024 à Angers.

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